M-Ph. Daubresse lance le laboratoire d’expérimentation pour la Jeunesse de Lille
Paru dans Périscolaire, Orientation le vendredi 17 septembre 2010.
Après le lancement d’un premier laboratoire territorial à Marseille avant l’été, le ministre a installé mercredi 15 septembre, le deuxième laboratoire d’expérimentation jeunesse sur les huit annoncés sur l’ensemble du territoire français.
Cinq champs d’action sont concernés : la lutte contre le décrochage et l’absentéisme scolaire ; l’orientation ; l’emploi et l’insertion professionnelle ; l’autonomie des jeunes ; l’engagement (notamment le service civique).
4 millions d’euros seront déboursés pour le territoire lillois, afin d’accompagner le déroulement des projets, 3000 à 6000 jeunes seront concernés, selon Marc-Philippe Daubresse, qui a rappelé que "pour la bonne réussite du laboratoire, l’engagement des collectivités territoriales et des partenaires privés, notamment sur le plan financier, sera pleinement nécessaire".
Quid des 300 expérimentations qui sont actuellement menées sur tout le territoire national? Le Ministre a déclaré que les pistes d’action présentées lors de l’élaboration du 'livre vert' pour la jeunesse seraient conduites à leur terme, "mais elles doivent aussi s’intégrer dans une nouvelle gouvernance permettant de concentrer les actions sur des territoires cohérents et pertinents, pendant une période de temps limitée".Il a rappelé que l'objectif de l'observatoire était de créer "des passerelles entre l’action de l’Etat, celle des collectivités territoriales et celle des principaux acteurs économiques et associatifs".
Le 23 juin dernier, le ministre avait lancé le première laboratoire à Marseille. "Faute de moyens, Marc-Philippe Daubresse a lancé un appel aux PME pour qu’elles s’engagent, elles aussi, à mettre au pot. Les sept laboratoires sont pourtant censés expérimenter des dispositifs avant de les généraliser s’ils s’avèrent concluants. Outre le sentiment d’inégalité entre jeunes résidants dans les sept agglomérations choisies et les autres, la question du financement de la généralisation, en cas de résultats probants, se pose déjà", avait estimé le quotidien La marseillaise.fr. L'objectif de ce genre de déplacement est aussi de convaincre de nouveaux partenaires potentiels, parmi les PME locales.
Le "Fonds d'expérimentation pour la jeunesse" (FEJ) est doté de 200 millions de subventions de l'Etat (crédits de la Jeunesse et du plan de relance) et de 55 millions provenant des partenaires privés (50 millions de la Fondation Total, 3 millions de l'UIMM – Union des industries et des métiers de la métallurgie – et 2 millions provenant des contributions d'entreprises ultra-marines au titre de la Loi pour le développement économique des Outre-mer).
Les 6 autres laboratoires devraient être installés d’ici à la fin de l’automne dans les territoires suivants : Loire-Atlantique, Isère, Morbihan, Meurthe et Moselle, la Plaine Saint Denis et La Réunion.