Insertion professionnelle, avantage aux apprentis ; poursuite d'études, avantage aux lycéens (DEPP)
Paru dans Scolaire, Orientation le mardi 17 décembre 2024.
"Parmi les lycéens professionnels inscrits en 2022-2023 en dernière année d’une formation de niveau CAP à BTS (...), 54 % sont inscrits en études l’année suivante, qu’ils redoublent, poursuivent dans la même voie ou s’orientent vers d’autres études (...)", calcule la DEPP. Le service statistique de l'Education nationale précise que ce taux est en augmentation, que 33 % poursuivent des études en voie scolaire, et 21 % choisissent des études en apprentissage. Mais la note tout juste publiée s'intéresse surtout aux 45 % des lycéens professionnels qui sont en emploi salarié six mois après leur sortie du système scolaire et indique que les taux d’emploi des lycéens et des apprentis diminuent.
En ce qui concerne les sortant d'apprentissage de niveau CAP à BTS, 38 % poursuivent leurs études (46 % pour ceux qui préparaient un CAP, + 1,2 point), tandis que 66 % des apprentis sont en emploi.
S'agissant des lycéens, 27 % des sortant d’un CAP sont en emploi (30 % de ceux qui ont obtenu leur diplôme contre 18 % des non-diplômés). 43 % des sortants d’un baccalauréat professionnel sont en emploi (46 % de ceux qui ont obtenu leur diplôme contre 35 % pour ceux qui ont échoué à l'examen). S'agissant des apprentis, la DEPP note que la proportion de ceux qui sont en emploi diminue moins pour les jeunes hommes que pour les jeunes femmes. L’écart est de 61 % contre 56 % au niveau CAP, de 70 % contre 61 % au niveau baccalauréat. S'agissant des lycéens, l'insertion dans le monde du travail des jeunes femmes est équivalente à celle des jeunes hommes.
Les taux d'insertion des lycéens varient en revanche selon les spécialités de formation. "Tous niveaux de formation confondus, les domaines 'services à la collectivité (sécurité, nettoyage)', 'énergie, chimie, métallurgie' et 'coiffure,esthétique' offrent une meilleure insertion sur le marché du travail" de même que la spécialité "services aux personnes (santé,social)". Les baisses les plus fortes concernent surtout les spécialités "technologies industrielles", "secrétariat, communication et information" et "coiffure, esthétique". S'agissant des apprentis, les taux d’emploi sont plus élevés pour les sortants des spécialités relevant de la production (68 %) que des services (63 %).
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