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Aucun "dialogue sincère" avec la ministre selon l'intersyndicale

Paru dans Scolaire le mardi 22 octobre 2024.

"Les paroles ne suffiront pas, il faudra des actes." Dans un communiqué publié hier, le 21 octobre, l’intersyndicale regroupant SUD, la CFDT, l’UNSA, la FSU, FO, la CGT et le SNALC "souhaitent revenir sur la diffusion à la presse des informations incomplètes et erronées à la sortie de la réunion avec (le) cabinet (de la ministre) mercredi dernier". Le SNALC avait déjà, à l’issue de cette entrevue, dénoncé "l’insincérité" d’Anne Genetet (voir TE ici).

Pour les organisations, aucun "dialogue social constant, sincère et direct" n’a été mis en place, contrairement à ce qu’avance la ministre dans les médias.

Les organisations rappellent leur opposition à la suppression des 4000 postes d’enseignants et demandent la création des postes nécessaires. L’argument démographique ne se justifiant pas selon eux, "ce sont donc des choix politiques (…) ceux de ne pas préserver l’Éducation nationale de l’austérité et d’aggraver la crise que nous traversons". Une situation inacceptable pour l’intersyndicale qui a déposé une alerte sociale le 13 octobre, associée à un préavis de grève (voir TE ici).

La lutte contre les mesures du "Choc des savoirs" se poursuit. Les syndicats exigent son abandon, mentionnant notamment "les évaluations nationales généralisées" et la "généralisation des classes prépa secondes".

Dans un contexte où "l’école est tenue à bout de bras par des personnels à bout de souffle", les syndicats avancent leurs revendications : augmentation des salaires, abandon du Pacte, création de postes, diminution des effectifs de classes, création d’un statut de fonctionnaire pour les AESH.

L'entourage de la ministre indique qu'elle présentera ses arbitrages après les vacances de la Toussaint, mais qu'il est déjà acquis "qu'on ne change pas les règles en cours d'année" et que les "groupes de besoins" en 6ème-5ème sont maintenus cette année et l'année prochaine, même si le dispositif peut être "ajusté" au vu de l'évaluation qui sera conduite tout au long de l'année. Pour ce qui est des classes de 4ème - 3ème, deux scénarios sont sur la table, l'extension du dispositif ou le renforcement des dispositifs existant, aide aux devoirs, école ouverte, soutien méthodologique. Quant aux évolutions envisagées pour le DNB concernant son caratère obligatoire et les divers coefficients, elles n'interviendront pas avant la session 2026.

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