Archives » Actualité

ToutEduc met à la disposition de tous les internautes certains articles récents, les tribunes, et tous les articles publiés depuis plus d'un an...

Les villes éducatrices exaspérées par l'absence de considération de l'Etat

Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire le jeudi 17 octobre 2024.

"La casse va être terrible", prédit le RFVE, qui réagissait, hier 16 octobre, à la publication du PLF 2025 et qui s'attend à de nombreuses fermetures de classes. Le "réseau français des villes éducatrices" organise à Bourges, ses "rencontres nationales" qui ont pour thème cette année "l'éducation artistique et culturelle" mais aussi "l’inclusion des enfants en situation de handicap", "l’écocitoyenneté", le lien alimentation - santé, les pratiques sportives, la parentalité, le numérique, les cités éducatives… Mais c'est la situation créée par la situation budgétaire qui était au coeur des préoccupations lors des échanges avec la presse. Les équipes municipales s'inquiètent de devoir travailler, dès février, sur une carte scolaire marquée par de nombreuses fermetures.

Les Villes ont d'ailleurs le sentiment d'être mal traitées depuis 2017, elles listent "tout ce qui (leur) a été imposé", les dédoublements avec les problèmes de locaux, "l'aisance aquatique" qui supposait l'achat de bassin pour les enfants de 4 ans, le drapeau qu'il fallait mettre dans les classes (même si parfois des coloriages ont permis d'éviter la dépense), les petits déjeuners sans que jamais soit posée la question du nettoyage des classes, le Fonds d'innovation pédagogique qui ne répond plus aux équipes pédagogiques, amenées à se retourner vers la mairie lorsqu'elles ont engagé des frais, l'obligation d'installer des lavabos à chaque étage ("pourquoi pas dans chaque classe ?" lance Emilie Kuchel, présidente du RVFE), l'obligation scolaire à 3 ans qui a généré des obligations en termes de forfait d'externat, compensées par l'Etat de manière incompréhensible... Le RFVE continue par ailleurs de déplorer l'absence de visibilité sur l'utilisation qui est faite par les écoles privées sous contrat des sommes versées. "On ne sait pas si elles profitent effectivement aux élèves du 1er degré."

Le RFVE dénonce aussi des annonces "sans rien derrière", comme la prise en charge par l'Etat du salaire des AESH sur le temps méridien, ou une possible réduction du "fonds vert" (aide aux projets de rénovation portés par les collectivités territoriales), alors que les travaux de rénovation du bâti scolaire (dont les collectivités territoriales ont la charge) sont parfois engagés. Le RFVE estime qu'il va devoir développer son activité de lobbyiste auprès de la nouvelle ministre, mais aussi auprès des députés, des sénateurs, des organisations syndicales... Encore faudra-t-il que le réseau trouve des interlocuteurs. Avec qui parler de la petite enfance ? Et de la politique d'urbanisme et des cités éductives ?

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →