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Une enquête souligne l''impact positif et à long terme du scoutisme (IFOP, le Rasso)

Paru dans Périscolaire, Culture, Orientation le jeudi 19 septembre 2024.

“Au-delà d’une expérience de jeunesse, c’est une véritable école de la vie“ fait valoir Rémi Fourneraut, président des Guides et Scouts d’Europe (un mouvement catholique, ndlr) après la publication jeudi 19 septembre d'une étude menée par l'IFOP pour le Rasso, association qui rassemble des anciens membres du mouvement.

L'enquête a été réalisée en mai 2024 auprès de quelque 3 300 personnes (des ex-participants et un échantillon représentatif de la population) pour questionner l’utilité sociale du scoutisme, et ses résultats mettent en avant l'impact positif de cette expérience.

On le retrouve tout d'abord au niveau de l'engagement dans la société, notamment avec 87 % des anciens scouts qui se disent actifs dans des associations, contre 33 % pour le grand public. Un engagement également “plus régulier“, 70 % d'entre eux s’impliquant plusieurs heures par semaines ou par mois contre 21 % pour les Français, toutes catégories socioprofessionnelles confondues.

Aux élections, le taux de participation serait plus élevé de 10 à 20 points chez les anciens scouts, qui auraient de plus “une conscience aigüe des enjeux environnementaux“, 82 % d'entre eux en moyenne affirmant être préoccupés ou très préoccupés par le réchauffement climatique et ses conséquences, contre 77 % pour les Français.

Question bien-être, là encore il serait supérieur chez les ex-scouts avec un niveau situé à 7,9/10, versus seulement 6.3/10 du côté du grand public. Un niveau “à corréler à une résilience globale plus forte aux situations dégradant la santé mentale“ poursuit l'IFOP, du fait que les anciens scouts “résistent mieux“; qu'il s'agisse des périodes de dépression (39 % contre 49 % du grand public) ou aux troubles anxieux (37 % vs 44 %). Pourtant, les scouts interrogés se disent “autant confrontés que la moyenne des Français à des situations de harcèlement scolaire (22 % vs 23 %) ou professionnel (20 % vs 21 %)“.

Mais selon cette enquête, les raisons de ce meilleur niveau de bien-être et de santé mentale sont à chercher du côté des activités pratiquées. Par exemple, les anciens scouts “sont 64 % à pratiquer une activité sportive contre 38 % du grand public“, et 78 % d'entre eux “passent régulièrement du temps dans la nature, c’est même leur 1ère activité, contre 51 % des Français“. De plus, 43 % seulement regardent la télévision régulièrement, contre 81 % des Français, et un comportement globalement “plus équilibré“ envers les écrans : 59 % y passent plus de 2 heures par jour (hors temps de travail) contre 70 % du grand public.

Enfin, les anciens scouts “connaissent moins le chômage que le grand public (40 % vs 61 %)“, ce qui serait dû au “rôle joué par le scoutisme dans l’acquisition et/ou l’approfondissement de différentes qualités humaines“ (sens du collectif, des responsabilités, de l’autonomie, etc.). Pour 93 % des anciens scouts, cette expérience est (évidemment) “utile dans leur vie professionnelle“ et 73 % considèrent qu'elle “a constitué un atout lors d’un entretien d’embauche“. Ils seraient aussi plus nombreux à travailler dans une association (12 %) par rapport au grand public (1 %), “signe d’un engagement plus fort dans l’économie sociale et solidaire et la recherche de sens dans la vie professionnelle“.

L'enquête de l'IFOP ici

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