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Ecole, Jeunesse : quel héritage après les Jeux Olympiques de Paris ? (SNEP-FSU, L'Equipe)

Paru dans Scolaire, Périscolaire le mardi 13 août 2024.

Après le “moment de liesse et de convivialité“ qu'ont été les Jeux Olympiques de Paris pour une partie des citoyens Français, devrait s'ensuivre “un afflux de demandes d’inscriptions dans les associations sportives scolaires et fédérales“ au regard des résultats produits par les athlètes, constate le SNEP-FSU dans un communiqué de presse publié mardi 13 août.

Mais au-delà du satisfecit ambiant, le syndicat majoritaire des professeurs d'EPS considère que la France ne serait pas “prête“, n'ayant pas “développé des politiques publiques sportives ambitieuses ces dernières années“, contrairement aux dires du président de la République.

“Tous les jeunes ne nous lâcheront plus maintenant“

Au sortir de la quinzaine de compétition, Emmanuel Macron a en effet répondu à nos confrères de l'Equipe, estimant “que l’on est devenus de manière irréversible une nation sportive. Tous les jeunes ne nous lâcheront plus maintenant.“ Il ajoute vouloir annoncer le 14 septembre, jour où aura lieu une parade olympique et paralympique sur les Champs-Élysées, des “mesures d’héritage“ : “Je ne compte pas baisser le niveau d’engagement, ni pour les équipements, ni pour le sport à l’école, ni budgétaire.“ Car pour lui, poursuit-il peu après, “si on n’investit pas, on ne produit pas de résultats. Le sport comme la culture sont des investissements légitimes, ce ne sont pas des budgets sur lesquels on doit faire des économies. Sport et culture produisent du rêve, de l’imaginaire et une nation en a besoin.“

Affaiblissement

Une réalité contestée par le Syndicat national de l'éducation physique, qui dénonce au contraire un affaiblissement du ministère chargé des sports depuis 15 ans par les gouvernements successifs “en limitant sa capacité d’agir“, à savoir par une baisse de 45 % du nombre de personnels Jeunesse et Sports et des missions dévoyées, des crédits d’intervention (subventions) transférés à une Agence ou encore un rattachement à différents ministères. Depuis 2017, poursuit l'organisation syndicale, ce sont également “plus de 1 000 postes qui ont été supprimés en EPS, soit autant de forfaits d’animation des associations sportives scolaires“.

Afin de construire un véritable héritage, le syndicat FSU des professeurs d'EPS demande que soient prises “des mesures urgentes“, notamment “un véritable engagement de la part de l’Etat sur les équipements sportifs (pour les scolaires et les clubs)“. Plus généralement, il revendique “une politique ambitieuse et volontariste (..) avec une implication de chaque acteur (l’État, les collectivités, le mouvement sportif et le monde économique)“, ce qui passe par un “renforcement“ du rôle et des moyens du ministère des sports, mais aussi un.e ministre qui “doit retrouver la mainmise sur son budget qui doit être immédiatement doublé (objectif = 1 % du budget de l’État)“.

L'interview d'Emmanuel Macron dans l'Equipe ici

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