“Pacte législatif d'urgence“ des Républicains : les propositions qui concernent l'école et la jeunesse
Paru dans Scolaire, Justice le mardi 23 juillet 2024.
Les Républicains ont présenté lundi 22 juillet leur “pacte législatif d'urgence“ lors d’une conférence de presse commune menée par Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau (présidents des groupes du parti à l’Assemblée nationale et au Sénat).
Un programme de réformes est ainsi proposé par la droite “parlementaire“ avec parmi les thématiques concernées, la souveraineté, le déficit, la revalorisation du travail ou encore l’école. Selon Bruno Retailleau il est en effet question de “tant d'argent que l'Etat prélève pour aussi peu de résultats". Le sénateur estime d'ailleurs que “jamais la santé (…), jamais l'école n'ont autant souffert. C'est ce que ne comprennent pas les Français.“
Le pacte législatif d'urgence comporte trois axes : la "restauration de l'autorité", “l'économie et le produire en France“ et “les services publics de proximité".
Laurent Wauquiez évoque le premier “un travail sur la question des mineurs délinquants, des multi-récidivistes, et au fond comme volonté d'arriver à un système de sanction et pénal qui permette de s'acheminer vers un système de tolérance zéro parce qu'on voit que c'est le seul système qui dans les pays étrangers fonctionne.“
Parmi les 13 textes législatifs prévus dans le pacte, il est donc question d'une loi sur la justice des mineurs. Bruno Retailleau précise qu'elle “sera fondée sur des courtes peines, des comparutions immédiates“ ce qui est “fondamental“ du fait qu' “aujourd'hui en France on enferme les mineurs dans des parcours de délinquance où on commence par un petit vol et ça se termine souvent très mal au bout de la 30ème, 40ème infraction. Il faut savoir ce qu'on veut, la sanction est aussi éducative et dès le départ on met un point d'arrêt. L'autorité c'est comme la poussée d'archimède, c'est proportionnel à ce qu'il y a en face.“
Autre point, un texte sur l'école car celle-ci “est aussi un service public de proximité“, continue le sénateur de la Vendée, pour qui “quand on voit aujourd'hui les résultats PISA, tout nous ramène à l'école : question d'autorité, question de la compétitivité, de la qualification“.
De quoi annoncer des propositions “déjà votées au Sénat (voir notamment la proposition de loi “Brisson“ ici), innovantes avec des établissements publics, gratuits, autonomes, innovants, qui auront la liberté de recrutement, qui seront évalués non pas par Paris mais avec un contrat dans chaque académie.“
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