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La société des agrégés s'oppose à la gestion par les recteurs des agrégés

Paru dans Scolaire le mardi 09 juillet 2024.

Un décret publié le 7 juillet (voir ToutEduc ici) confie aux recteurs d'académie la gestion des carrières des professeurs agrégés, alors que cette gestion était, jusqu'à présent, nationale. La SDAU (société des agrégés de l'Université), qui y voit un casus belli, publie dans son dernier bulletin la lettre qu'elle avait adressée dès le mois d'avril à la ministre de l'Education nationale pour s'y opposer. 

Elle estime que le "mouvement national à gestion déconcentrée" qui s'applique aux professeurs certifiés depuis 1999 a créé "de nombreuses déceptions, les professeurs entrant dans une académie ne sachant dans quel établissement ni même dans quel type d'établissement ils seront affectés". Deuxième argument, "le risque serait grand de voir des agrégés accéder à la hors classe ou à la classe exceptionnelle en fonction de leur nombre dans une académie donnée" (puisque les promotions dépendent d'un pourcentage dans le corps, ndlr) tandis qu'une gestion nationale assure un traitement égal à tous les agrégés.

Mieux vaudrait d'ailleurs "recentraliser complètement la gestion des agrégés" et celle de leurs détachements dans l'enseignement supérieur ou de leurs mises en disponibilité pour contrat doctoral. Autre argument, les agrégés ont vocation à enseigner de bac-3 à bac+3, "ce qui s'accommoderait mal d'une gestion académique". Cinquième raison invoquée : "On peut se demander si cette gestion académique (...) n'aboutira pas, dans les prochaines années, à un rapprochement, voire à une fusion de deux corps, certifiés et agrégés." La SDAU défend des professeurs qui sont "les piliers fondamentaux de l'enseignement et de la recherche".

A noter que le dossier du bulletin n° 519 (avril, mai, juin) porte sur la "rémunération au mérite" dont "les professeurs ne sont pas nécessairement demandeurs", ils veulent "en premier lieu", une revalorisation générale et légitime de leurs traitements et une reconnaissance de leur travail".

 

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