Archives

ToutEduc met à la disposition de tous les internautes certains articles récents, les tribunes, et tous les articles publiés depuis plus d'un an...

Autorité : une “politique répressive“, aux “relents réactionnaires“ (Sud Education), sans faire de place aux personnels (SNALC)

Paru dans le vendredi 03 mai 2024.

SUD éducation dénonce, dans un communiqué de presse publié vendredi 3 mai, “la mascarade de concertation“ sur l'autorité qui a éte organisée par le ministère suite au discours de Gabriel Attal (voir ToutEduc ici) .

L'organisation syndicale estime que la rencontre sert au contraire à “cautionner la mise en œuvre d’une politique répressive aux relents réactionnaires“, et évoque le “grand écart“ mis en lumière par l'“orchestration“ de l'événement qui s'est déroulé rue de Grenelle.

Sont en effet décrits, d'un côté, “la posture d’une ministre sous tutelle chargée de mettre en œuvre une politique éducative avant tout répressive“, et de l'autre trois expert.es qui ont “dénoncé la surenchère des mesures disciplinaires, pointé l’importance de la médiation par la langage, souligné l’enjeu de faire de l’école un lieu du refus de la violence, mis en avant l’approche du ‘soutien aux comportements positifs‘ et insisté sur le besoin élevé de formation des enseignant.es en France“..

Le ministère est donc “résolu à mettre en avant le programme répressif de Gabriel Attal, tissé de mesures iniques et dangereuses“, c'est pourquoi “la déclinaison de cette feuille de route semble écrite d’avance et les échanges annoncés par la ministre relèvent de la parodie de concertation“, les rectorats ayant “10 jours (dont seulement trois ouvrés) pour rendre leurs synthèses“ tandis que le dialogue social avec les organisations syndicales doit tenir sur cinq jours ouvrés.

Le SNALC s'inquiète également d'un calendrier qui ne tient pas compte des ponts du mois de mai. Le syndicat des lycées et collèges souligne qu'hier, la visioconférence "ne laissait place à aucune interaction". Il "remarque que cette concertation va peu permettre d’entendre les personnels de terrain, et même leurs représentants". Il note "qu’aucune des pistes envisagées ne semblait requérir de moyens horaires, financiers ou humains. Ce n’est pas avec des discours sur les 'bonnes pratiques' qu’on viendra en aide (aux enseignants)."

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →