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Petite enfance : l'Etat revient-il sur son engagement d'aider les employeurs à revalorisr les salaires

Paru dans Petite enfance le mardi 30 avril 2024.

"C’est la douche froide pour les représentants de la Petite enfance, les employeurs et les salariés", s'exclament dans un communiqué commun HEXOPÉE (employeurs de l'économie sociale et solidaire des métiers de l'éducation), la FESP (les entreprises du service aux particuliers), la Fédésap (services à la personne) et la FFEC (entreprises de crèches). Alors qu'Elisabeth Borne, alors Première ministre avait initié des travaux sur un "bonus attractivité" et "un accompagnement financier de l’État pour la revalorisation salariale de TOUS les professionnels de la Petite enfance au contact des enfants", le projet du Gouvernement, s'il reste en l'état, écarte du dispositif les professionnels des micro-crèches et les assistant.e.s maternel.le.s, soit 60 % des salariés du secteur. Quant aux entreprises de crèches "et certaines associations PSU", elles devront attendre "a minima le 1er janvier 2025" pour bénéficier de l’accompagnement financier de l’Etat pour la revalorisation salariale de leurs salariés.

Catherine Vautrin et Sarah El Hairy ont pourtant annoncé en mars dernier "un soutien financier des acteurs de la Petite enfance lorsque des revalorisations salariales d’en moyenne 150 euros par mois pour les salariés du privé et 100 euros par mois pour les salariés du public auraient été constatées". Ces annonces ont été entérinées par le Conseil d’administration de la Cnaf le 3 avril et elles doivent encore être déclinées dans un accord de méthode engageant le ministère et les différentes branches concernées. Mais faute d'une temporalité identique pour tous les modes d'accueil, l'Etat organiserait "le fléchage délibéré de tous les professionnels de la Petite enfance uniquement vers certains modes d’accueil au détriment des autres (qui seraient obligés de reporter les augmentations de salaires prévues, ndlr)".

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