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Comment faire des groupes sans faire de groupes (SNALC)

Paru dans Scolaire le jeudi 11 avril 2024.

Constatant que le ministère "a laissé la main aux établissements pour mettre en place les groupes", le SNALC propose aux enseignants de collège "un vademecum non institutionnel pour contourner au mieux les effets pervers prévisibles de la réforme de 2024".

Le syndicat des lycées et collèges se fonde sur le code de l'éducation (article R421-2) selon lequel les établissements disposent d'une autonomie en ce qui concerne l'organisation "en classes et en groupes d'élèves" et il suggère deux modalités d'organisation selon que le collège dispose ou ne dispose pas de moyens en plus.

Dans le second cas, "l’établissement et son équipe d’enseignants constatent (...) que les classes, telles qu’elles sont constituées, répondent aux besoins que les professeurs ont identifiés chez les élèves". Elles sont constituées comme elles le sont habituellement et l'organisation syndicale rappelle qu'elle est opposée aux classes de niveau. Il y a donc autant de groupes que de classes et chaque groupe correspond à une classe. "Plus tard dans l'année, les professeurs de mathématiques et de français font le point et analysent les progrès. Aucun changement n’est nécessaire si l'organisation en l'état permet lesdits progrès. Si des besoins sont constatés, des aides sont mises en place sur les deux heures prévues à cet effet aux annexes 1 et 2 de l’arrêté du 15 mars 2024."

Si l'établissement dispose d'un enseignant en surnombre, les enseignants constatent, comme dans le cas précédent, que les classes correspondent aux besoins identifiés et "le collègue peut intervenir sur ses heures sur les différentes classes, à raison d’une classe par heure, afin d’apporter une aide aux élèves les plus en difficulté".

Le "vademecum" ici

Par ailleurs, une intersyndicale ID-FO, SNUPDEN-FSU et SGEN-CFDT des personnels de direction (donc sans le SNPDEN-UNSA, majoritaire) estime que le "choc des savoirs" va désorganiser les établissements et dont il "nie l'autonomie", balayant "d'un revers de la main" l'hétérogénéité "promue depuis plusieurs dizaines d'années". Elle demande que le processus de réforme engagé "soit suspendu pour laisser du temps à l'intelligence collective".

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