Concours et formation des enseignants : les inquiétudes du SNALC
Paru dans Scolaire le mardi 26 mars 2024.
Le SNALC ne voyait pas d'un mauvais oeil la réforme annoncée de la formation et du recrutement des enseignants : "Un concours passé plus tôt dans le cursus, une première année de formation rémunérée avec un tiers de temps d’observation et une seconde année avec 50 % d’enseignement pouvaient rendre l’accès au métier plus attractif tout en améliorant la qualité de la formation." Mais il vient de prendre connaissance de "la dernière mouture du projet" (voir ToutEduc ici) et il s'inquiète de voir le ministère "amorcer un virage beaucoup plus inquiétant". Parmi les éléments qu'il dénonce, "une épreuve orale qui serait fondée, entre autres, sur la motivation et la capacité à se projeter dans le métier", l'obligation de passer par un master MEEF, et le remboursement des rémunérations perçues en M1 pour "tout enseignant qui n’effectuerait pas cinq années dans le métier".
Interrogé par ToutEduc sur le projet de concours commun "professeur de collège - professeur de lycée professionnel", le président du Syndicat des lycées et collèges suppose, au vu des informations dont il dispose, qu'il s'agit vraisemblablement d'une maladresse de présentation.