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L'Education "à la vie affective, relationnelle et à la sexualité" ne fait pas partie du "socle commun"

Paru dans Scolaire le dimanche 10 mars 2024.

Le Conseil supérieur des programmes a publié sa proposition pour une "éducation à la vie affective et relationnelle" pour les cycles 1 et 2 et pour une "éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité" pour les cycles 3 et 4 et pour le lycée. Il rappelle que cette éducation "revêt un caractère obligatoire" et elle doit donc être mise en œuvre "sur l’ensemble du territoire, tant dans les établissements publics que dans les établissements privés sous contrat".

Cette publication n'a pas provoqué de réactions immédiates, sinon celle de la "Fondation pour l'Ecole" (qui "soutient le développement des écoles indépendantes", ou hors-contrat). Celle-ci fait remarquer que les écoles hors contrat ne sont pas mentionnées dans le projet de texte. Elle commente : "seules les écoles hors contrat et sous contrat simple sont encore libres dans notre pays car elles ne sont pas obligées de suivre les programmes de l’éducation nationale, en particulier sur ces questions si délicates et intimes de l’éducation sexuelle." Elle invite "les familles qui veulent protéger leurs enfants" de cet "enseignement" à se tourner vers les "écoles libres" ou à "en fonder de nouvelles".

La proposition du CSP, si elle est approuvée par la ministre, s'inscrira en effet dans les programmes, mais pas dans le "socle commun" qui lui s'impose à tous, y compris aux élèves des établissements hors-contrat. Pour le CSP pourtant, "la sexualité (...) participe de la recherche humaine d’une vie accomplie. Elle requiert un degré de maturité et de responsabilité auquel il s’agit de préparer les élèves, très progressivement et en respectant leur rythme de développement".

C'est ainsi, pour ne prendre que deux exemples, que les élèves de CP devraient savoir "nommer précisément les parties du corps, dont les parties intimes, en utilisant les termes scientifiques" et que les élèves de terminale seraient invités à "comprendre les fondements et les mécanismes de la fabrique culturelle de l’excitation et de ses modèles (pornographie et violence) dans une société d’images et de réseaux qui ne laisse que peu de place à l’imaginaire ; réfléchir à ses effets sur les représentations de ce qu’est ou ce que doit être la sexualité ; analyser ce qui différencie érotisme et la pornographie."

Le site du CSP ici

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