Archives » Actualité

ToutEduc met à la disposition de tous les internautes certains articles récents, les tribunes, et tous les articles publiés depuis plus d'un an...

Deux ans après la Conférence des métiers de l'accompagnement social et médico-social, l'UNIOPSS dénonce “une différence notable entre les sommes annoncées et les sommes perçues“

Paru dans Périscolaire le mardi 20 février 2024.

“Un établissement d’accueil médicalisé (Occitanie) serait en attente de 80 000 euros, un foyer d’accueil médicalisé (PACA) de 350 000 euros, une maison d’enfants à caractère social (île-de-France) de 126 000 euros…“

Deux ans après la Conférence des métiers de l'accompagnement social et médico-social, durant laquelle des revalorisations salariales avaient été annoncées par le gouvernement de Jean Castex, l'UNIOPSS pose la question de la “solidité des engagements“ de l’État et des départements dans un communiqué publié lundi 19 février.

“Le compte n'y est pas.“ Elle constate que des instituts médico-éducatifs, des foyers d’accueils médicalisés, des maisons d'enfants à caractère social “sont toujours en attente de la compensation des revalorisations promises dans le cadre des accords Ségur et Laforcade“, tandis que pour d'autres est constatée “une différence notable entre les sommes annoncées et les sommes perçues“.

N'ayant que “peu de réponses sur le fait que les montants versés ne correspondent pas aux engagements nationaux pris“, il s'agit donc pour la fédération de “sonner l’alarme sur les difficultés rencontrées au quotidien pour offrir un accompagnement de qualité, notamment aux enfants“ : “Il en va du respect de la parole donnée, d’autant qu’il y a une forte inquiétude sur la pérennité des compensations.“

L'UNIOPSS demande à ce que les fonds prévus par l’État pour ces revalorisations des bas salaires (150 M€ votés dans le PLFSS 2023 et 150 M€ dans le PLFSS 2024) soient “débloqués dès ce début d’année“, d'autant que “les associations qui le pouvaient ont puisé sur leurs fonds propres le montant de ces revalorisations salariales attendues, dans un climat social détérioré entre les annonces publiques et les réalités budgétaires.“

La critique porte enfin sur les “plus de 90 000 professionnels (ETP) du secteur non lucratif qui sont exclus de ces revalorisations“ (deux tiers dans le champ du handicap et 20 % en protection de l’enfance), une situation “préjudiciable à l’accompagnement des personnes, puisque tous les professionnels y participent“.

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →