Comment les jeunes des pays d'Europe de l'Ouest envisagent-ils leur avenir (IPSOS)
Paru dans Scolaire, Orientation le jeudi 01 février 2024.
Les jeunes, âgés de 16 à 20 ans, des pays d'Europe occidentale (Allemagne, Belgique, France, Espagne, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni) se disent à 75 % confiants quand on les interroge sur leur capacité à trouver un emploi après leurs études, mais c'est en France que cette confiance est la plus faible, 68 %. Ces données sont issues d'une étude Ipsos pour la Fondation Clariane (un groupe européen d'établissements de santé et de soin).
En ce qui concerne les raisons de leur choix d'un métier, vient en tête l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle, immédiatement suivi de l'intérêt du métier, le fait de s'y épanouir, et "l'ambiance, les relations au travail". Le secteur professionnel qui les intéresse le plus est le luxe. Vient ensuite l'éducation (sauf en France où elle est en 4ème position) suivie des métiers de la santé et du soin (en 2ème position en France).
Viennent après "l'humanitaire et l'aide sociale", "les télécommunications - Internet", l'environnement, "les arts - la culture", "le conseil, le droit, le juridique", "la banque - l'assurance", "l'automobile - l'aéronautique", "la police - l'armée", "le bâtiment - l'architecture", "la fonction publique", l'industrie, l'énergie, l'artisanat. Se situent en queue de peloton la grande distribution, l'agriculture et l'agro-alimentaire. Les jeunes Français sont moins intéressés que leurs homologues européens par les métiers de l'industrie et de l'énergie ainsi que par la grande distribution.
L'enquête portait surtout sur les métiers de la santé et du soin et ce sont les professions "en lien avec la santé mentale (psychologue, psychothérapeute, etc.)" qui viennent en tête lorsque l'échantillon est réduit aux jeunes se déclarant intéressés par le secteur de la santé. Viennent ensuite les professions paramédicales, la médecine, puis les professions en lien avec le bien-être. Infirmier(e) et Aide-soignant(e) sont les métiers les moins prisés du fait de la charge de travail, et pour tous ces métiers, "le fait de devoir faire face à la maladie, à la souffrance et à la mort" est ce qui inquiète le plus (mais beaucoup moins les jeunes Français que les Espagnols). Viennent à l'inverse en tête des raisons qui donnent envie d'exercer l'un de ces métiers le sentiment qu'ils ont un sens et servent aux autres, qu'ils donnent un sentiment de fierté (davantage en France qu'en moyenne des autres pays) et qu'on y travaille en équipe (moins en France que dans les autres pays).
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