Terminale professionnelle : des annonces la semaine prochaine
Paru dans Scolaire le vendredi 17 novembre 2023.
C'est après un "webinaire" avec les personnels de direction le 22 novembre que devraient être rendues publiques les modalités de "réorganisation" de la classe de terminale professionnelle. Celle-ci sera mise en oeuvre pour la prochaine année scolaire, indique Carole Grandjean. La ministre déléguée en charge de l'enseignement et de la formation professionnels était ce 17 novembre au Salon européen de l'éducation. Elle y a signé une "convention de partenariat" avec Frédérique Alexandre-Bailly pour l'ONISEP et avec Sylvie Jéhanno, co-présidente du comité stratégique de financement de la filière des nouveaux systèmes énergétiques (les énergies vertes, ndlr), laquelle rassemble quelque 15 000 entreprises réalisant 41 Mds€ de chiffre d'affaires, et recrutant les titulaires d'une centaine de diplômes, du CAP à la licence, sans compter les ingénieurs.
Le SGEN-CFDT publie pour sa part un communiqué dans lequel il estime avoir "fait bouger les lignes" et avoir amené le ministère à accepter "certaines de (ses) propositions" : "maintien en seconde et en première de la co-intervention qui était menacée", les épreuves ponctuelles "se réaliseront mi-mai et non en mars comme initialement proposé", "les heures complémentaires qui permettent les dédoublements sont pérennisées", "le calendrier des 6 semaines de PFMP obligatoires et certificatives reste à la main des établissements comme actuellement" (il s'agit des stages en entreprise obligatoires pour tous les élèves de terminale, le SGEN n'évoque pas les 6 semaines pour les élèves qui choisissent de ne pas candidater via Parcoursup à une poursuite d'études et qui devront trouver leur place en fin d'année scolaire, ndlr).
L'organisation syndicale "demande que soit créé un comité de suivi de la réforme de la carte des formations dont les enjeux là encore sont nombreux. Les discussions qui ont lieu actuellement dans les régions ressemblent plus à des fermetures sur des critères de nombres d’élèves dans les classes que de réelles projections sur les besoins du territoire."