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Que faire d'élèves potentiellement dangereux ? (G. Attal sur France 2)

Paru dans Scolaire le vendredi 20 octobre 2023.

"Je crois profondément au rôle de l'éducation pour faire reculer la radicalisation" mais parfois le "niveau d'embrigadement" est tel que l'Ecole "ne se bat pas à armes égales" avec les influences qui peuvent s'exercer sur certains élèves, explique Gabriel Attal, hier 19 octobre sur France 2. Le ministre de l'Education nationale était interrogé sur les mesures à prendre pour renforcer la protection des établissements après l'assassinat de Dominique Bernard.

Il a expliqué qu'un millier environ d'élèves étaient actuellement suivis par les services de police, mais que cela pouvait être pour diverses raisons, par exemple la radicalisation d'un oncle... Pur "plusieurs dizaines" d'entre eux par contre, la question de leur dangerosité est posée. Ils sont signalés par des personnels de l'Education nationale pour des "menaces proférées, des propos tenus, des actes commis" et "les services" confirment l'existence d'un risque. Le ministre "va travailler" avec ses homologues à l'Intérieur et à la Justice pour trouver "une solution" et "sortir de nos établissements ces élèves", dans des "structures spécialisées". En attendant que ces structures soient définies, le ministre prendra des mesures d'exclusion à titre conservatoire.

Alertes à la bombe

De même le ministre "assume" une "très grande sévérité" à l'égard des auteurs de fausses alertes à la bombe, 299 depuis la rentrée, 75 pour la seule journée d'hier, y compris lorsque c'est un enfant de 11 ans qui est interpellé à son domicile par la police, y compris lorsque c'était "pour rire". Il commente : "il faut des exemples."

En ce qui concerne la sécurisation des établissements, G. Attal fait remarquer que "beaucoup de progrès" ont été faits depuis 2015, et que les collectivités continuent d'agir sans avoir besoin d'une injonction de l'Etat. Il a d'ailleurs lancé "une enquête flash" dont il attend les retours d'ici lundi, mais les deux tiers des réponses déjà reçues font état d'un renforcement de la sécurisation. Et lorsque la journaliste lui demande si des systèmes de reconnaissance faciale pourraient être installés aux abords d'un établissement, il répond : "je ne critiquerai jamais un élu" qui cherche des moyens "adaptés" à la situation.

Le ministre est par ailleurs ouvert à la recherche de solutions pour éviter l'autocensure d'un enseignant lorsqu'il aborde certains points du programme et qu'il craint les réactions de ses élèves, par exemple la présence d'un collègue mieux armé sur le sujet.

La visio ici

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