Arrestation d'un harceleur : G. Attal cautionne implicitement. Marianne met en garde contre les effets pervers de la lutte contre le harcèlement
Paru dans Scolaire le mercredi 20 septembre 2023.
Sur les réseaux sociaux se multiplient les réactions d'incompréhension après l'arrestation en classe d'un élève de 14 ans, harceleur, par cinq policiers. Gabriel Attal a réagi à son tour. Le ministre de l'Education nationale "comprend que cela puisse interroger", mais, sans cautionner explicitement ce déplacement en nombre des forces de l'ordre, il estime qu'il convient de "se saisir à bras le corps de la lutte contre le harcèlement", que cela "nécessite une mobilisation collective" qui doit conjuguer "la communauté éducative, les forces de l'ordre, les magistrat, les associations". Il reconnaît que cette mobilisation "est évidemment complexe", mais ajoute qu'il faut intervenir "le plus tôt possible", qu' "on a besoin tout à la fois d'autorité et de sérénité", mais qu' "il ne peut pas y avoir de sérénité sans autorité".
A noter que selon notre consoeur de Marianne, "si les plans de lutte contre le harcèlement scolaire permettent de libérer la parole des élèves, certaines alertes peuvent se révéler fallacieuses. Des chefs d'établissements et conseillers d'éducation témoignent d'une réalité peu audible : celle d'établissements où les dénonciations se multiplient désormais pour la moindre chamaillerie." (ici)