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Dans une tribune au Monde, Gabriel Attal communique sur ses ambitions pour la lecture, l'écriture et la culture à l'école

Paru dans Scolaire le vendredi 15 septembre 2023.

Dans une tribune au Monde qui sera daté du 16 septembre, Gabriel Attal développe son intérêt pour “l'écrit“ érigé en boussole et futur mantra de son action politique en matière d'éducation. En voici les principaux éléments.

Si “l'école doit, toujours, rester la source d'une société d'intelligences libres et d'esprits émancipés“, c'est ainsi que l'écriture, “au croisement de tous les arts, nourrie de la sensibilité de chacun, doit être le support de la créativité des élèves“, expose le ministre de l'Education nationale.

"Près d'un élève sur trois ne sait pas lire ou écrire convenablement à son entrée en 6ᵉ, rappelle-t-il, et il convient d' “aller encore plus loin, (...) faire plus et (...) faire mieux". Aux professeurs, dont le travail est salué, il demande de “sortir d'un certain nombre de débats qui ont inutilement polarisé“, notamment autour de la dictée, “exercice indispensable, qui doit être utilisé autant que nécessaire, et ce, dès le primaire".

A cela se greffe l'ambition “de développer et de restituer une pensée“, d'agir pour l'imaginaire. Il s'agit donc "chaque jour, dans chaque classe du cours élémentaire", que deux élèves soient “chargés après l'école d'écrire un très court texte racontant une histoire et de la lire le lendemain matin devant leurs camarades“.

Le ministre souhaite également que les élèves de CM2 produisent au moins un texte libre chaque semaine, “que ce soit un récit d'invention, un texte artistique ou une réflexion sur une thématique donnée.“

Les “textes à trous“ doivent être supprimés dans les apprentissages au cours moyen et au collège, et un test de rédaction, intégré aux évaluations nationales, instauré pour l'ensemble des élèves à l'entrée en ème, “sur le modèle du test de lecture et de fluence qui existe déjà“.

La décision de diminuer le nombre de textes au programme de l'oral du baccalauréat de français, permet d'ailleurs de  “laisser plus de place à la compréhension de leur écriture“.

Cette “impulsion nouvelle pour l'écrit“ doit également servir à remettre l'éducation artistique et culturelle (EAC) “au cœur de l'école“ avec la création d'un “véritable service public de la culture à l'école“. Master Class et résidences d'artistes ont ainsi vocation à être doublées dès l'an prochain, la pratique des ateliers d'écriture sur le temps périscolaire à être généralisée via un travail “avec les associations, les collectivités locales, et dans le cadre du Conseil national de la refondation“ (CNR).

Serait enfin créé un “double grand concours national d'écriture au sein de l'éducation nationale“ pouvant associer des artistes afin de mettre en valeur les “productions“ des élèves en fin de primaire et de collège, et d'autre part dans le but de mieux reconnaître et partager le talent des enseignants.

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