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Annonces du président et du ministre : les réactions du SGEN-CFDT, du SE-UNSA, du SNEP-UNSA, de SUD

Paru dans Scolaire le mardi 29 août 2023.

Réagissant aux propos du président de la République qui affirme, dans Le Point, que l’éducation fait partie de son domaine réservé, "le Sgen-CFDT réaffirme que c’est un domaine qui doit être partagé avec toutes ses parties prenantes" et il considère que "les annonces présidentielles sont hors-sol". S'agissant des élèves en difficulté, il ajoute que "ce dont ont besoin les enseignant.e.s, c’est que l’on restaure leur capacité à ajuster leurs pratiques pédagogiques aux besoins des élèves". Il qualifie de "détestable rengaine" la dénonciation du "pédagogisme" alors que, depuis 2017, on a "réduit la capacité des enseignant.e.s à mettre en jeu leur expertise professionnelle clé : la pédagogie". Le SGEN lui demande "un peu de sérieux" sur le volet des rythmes scolaires et des rythmes d’apprentissage. L'organisation syndicale dénonce encore "les poncifs sur l’autorité et le roman national", mais aussi "ses propos sur l’orientation (qui) inquiètent" du fait d'une "forme d’adéquationnisme". (ici)

Pour le SE-UNSA, "interdire l’abaya ne résoudra rien" et une note de service ne suffira pas à résoudre "le problème des atteintes à la laïcité" alors que la loi de 2004 "interdit déjà le port de tenues ou signes manifestant ostensiblement son appartenance religieuse". Il ne faut en effet "pas douter que les élèves (...) sauront trouver des parades pour contourner ce nouveau texte". Il convient donc d'interroger "les causes de cette recrudescence d’atteintes à la laïcité pour apporter des réponses adaptées", notamment en ce qui concerne "la non-mixité sociale de certains établissements".

Le SNEP-UNSA (enseignement privé) s'interroge, "quid de la manifestation ostensible d'une appartenance religieuse dans les classes associées à l'enseignement public par contrat" ? Il fait remarquer en outre que le décret relatif à l'exclusion d'élèves harceleurs ne concerne que le public. Et s'agissant du temps scolaire et de la formule d'Emmanuel Macron "il y a trop de vacances, et des journées trop chargées", il dénonce une "vérité alternative" : sur les 25 dernières années, "élèves et enseignants ont perdu huit jours sur les vacances d’été et ont gagné sept jours sur les petites vacances".

SUD trouve un motif de satisfaction dans les annonces de Gabriel Attal qui prévoit la réduction à 16 du nombre de textes que les élèves devront présenter à l'oral de français, "comme le réclamait la profession". Le syndicat note toutefois que "de nombreux problèmes persistent dans le bac français réformé par Blanquer : la dissertation propice au bachotage, les exercices inadaptés en série technologique, la question de grammaire inappropriée."

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