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Les “priorités“ d'Aurore Bergé pour la Petite Enfance et les familles (Ouest France)

Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire le mercredi 26 juillet 2023.

“Je veux donner la priorité à nos enfants et à nos adolescents“ a déclaré Aurore Bergé à nos confrères de Ouest-France dans l'édition du journal daté du mercredi 26 juillet.

La nouvelle ministre des Solidarités et des Familles évoque néanmoins dans cette interview plus les parents que les jeunes, souhaitant “travailler sur la parentalité, à la fois sur les droits, mais aussi sur les devoirs et responsabilités“. Si “aujourd’hui, estime la ministre, une future mère a des rendez-vous pour accompagner sa grossesse et son accouchement“, il faut “renforcer et élargir ce principe aux deux parents pour qu’ils appréhendent les nouveaux risques : la place des écrans et les conséquences sur les troubles du langage et du neurodéveloppement ou encore le dialogue nécessaire à avoir avec son enfant.“ En ce qui concerne les adolescents, est indiqué le souhait de s’ “inspirer de la méthode du Conseil national de la refondation, pour connecter partout en France les initiatives qui fonctionnent“.

“Pourquoi ne pas réfléchir ensemble à un congé parental plus court, mais mieux indemnisé pour laisser un vrai choix aux familles ?“ annonce surtout Aurore Bergé dans cet entretien post-nomination. Si actuellement “trop de femmes prennent un congé parental long parce qu’elles n’ont pas de solution pour faire garder leur enfant“, “trop de mères et de pères renoncent au congé parental parce qu’il est trop faiblement indemnisé“, il est question ainsi “renforce(r) le service public de la petite enfance, avec 200 000 places de crèches supplémentaires d’ici à 2030“.

Il s'agit d'ailleurs également d' “améliorer la qualité d’accueil dans les crèches“ mais aussi de “renforce(r) les contrôles et les systèmes d’alerte“. La ministre considère en outre que les professionnels de la petite enfance, autre sujet évoqué, “veulent exercer leur métier dans de meilleures conditions“et qu'il est nécessaire de “mieux reconnaître ces métiers de première ligne.“ Des éléments qui passent “par la valorisation des acquis de l’expérience ou leur évolution professionnelle“, ainsi que “par une revalorisation salariale“. Et la ministre d'annoncer que “pour la toute première fois, l’État va s’engager aux côtés des entreprises et des collectivités.“

Sont ainsi prévus “plus de 200 millions d’euros par an pour accompagner les revalorisations salariales au fil des accords conclus par les partenaires sociaux“ soit 1 800 € bruts en plus par an (l’équivalent d’un 13e mois) à partir de 2024 pour une auxiliaire de puériculture en crèche.

L'interview ici

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