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Abaya et Kamis : le syndicat ID-FO attend du ministère "des directives claires"

Paru dans Scolaire le mardi 27 septembre 2022.

Les personnels de direction attendent du ministère "des directives claires" en ce qui concerne les "abayas" et les "kamis" (l'équivalent masculin des abayas, ndlr), estime "Indépendance et Direction", le syndicat FO des principaux, proviseurs et adjoints. Interrogé par ToutEduc, Franck Antraccoli, son secrétaire général, indique que lors d'une réunion interne au syndicat, le 15 septembre, les secrétaires académiques ont spontanément soulevé le problème, le nombre de ces vêtements à caractère communautariste augmentant sensiblement "depuis le mois de juin, une recrudescence qui se poursuit depuis la rentrée". Ce serait particulièrement net dans les académies de Créteil et Versailles, mais aussi Dijon, Lille, Aix-Marseille et Nice. Le phénomène toucherait également des collèges en zones rurales.

Les personnels de direction ne peuvent "traiter ce type de situation uniquement (en s'appuyant sur) le bon sens des équipes", comme l'avait dit le ministre de l'Education nationale. Dans une interview, il avait souligné que le port de signes religieux pouvait entraîner la tenue d'un conseil de discipline, mais que, "quand on est ado, on aime provoquer" et qu'une tenue "ne signifie pas nécessairement un engagement dans une démarche religieuse".

ToutEduc a pu se procurer un courrier, en date du 6 septembre, adressé par le recteur de Dijon aux personnels de direction, dans lequel il indique que "le pôle national 'valeurs de la République' signale une mobilisation sur les réseaux sociaux visant à remettre en cause la loi de 2004 interdisant le port de signes religieux ostensibles à l'école". Celle-ci peut prendre diverses formes, notamment le port de vêtement "marquant une appartenance religieuse à l'école", mais aussi des appels à la prière dans les établissements, "l'invitation au chantage à la photo de jeunes femmes musulmanes dévoilées", "la conflictualisation des relations entre élèves et personnels", "des critiques ou des menaces sur les réseaux envers les personnels", autant de situations qui doivent donner lieu à déclaration "de niveau 2" et à "un accompagnement par un référent Valeurs de la République".

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