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Le SNES dénonce le courriel présidentiel. "Y-a-t-il un ministre rue de Grenelle ?" demande le SNEP-UNSA.

Paru dans Scolaire le lundi 19 septembre 2022.

Pour le SNES, la courriel adressé par le président de la République aux enseignants allie "mépris et provocation". En ce qui concerne la revalorisation, "les 10% inconditionnels ont été répétés plusieurs fois par Emmanuel Macron, comme candidat puis comme président (...)", mais "au final, les 10% ne seraient en fait qu’une moyenne comprenant les indemnités déjà accordées ces deux dernières années aux seuls débuts de carrière et la 'prime informatique' de 150 euros annuels". "Inadmissible." Mais le syndicat FSU du 2nd degré dénonce également l'absence dans cette missive de "remise en question" alors que "la politique éducative menée ces dernières années a été particulièrement dévastatrice" : "C’est une visée utilitariste et libérale qui justifie les projets de réformes envisagées sur la voie professionnelle ou la contractualisation des écoles et établissements"

Pour sa part, le SNEP estime que, "en évoquant une 'révolution copernicienne', le président de la République a "ouvert la voie de l’approximation et du flou sur (son) projet pour notre École". Le syndicat UNSA de l'enseignement privé s'inquiète de voir le niveau "des crispations dans le milieu des enseignants" atteindre un niveau "rarement atteint". Il estime que "l'exécutif parle beaucoup, agit peu et promet sans se donner les moyens", fait "du Blanquer sans Blanquer", tandis que des messages flous, sur la revalorisation notamment, suscitent le sentiment qu'il y a "entourloupe". Et "cela ne renforce pas la position du ministre Pap Ndiaye (...) cornaqué qu'il est par le président et les cadres mis en place par celui-ci."

Le SNEP réagit aussi vigoureusement aux propos présidentiels qui "laissent planer une menace forte" sur la voie professionnelle. "Le leitmotiv 'on apprendrait mieux sur le tas' tout comme l'amalgame des lycées professionnels à un 'gâchis généralisé' sont inacceptables." L'organisation syndicale demande au ministère des “clarifications“ sur le "bénévolat imposé aux enseignants" s'ils prennent des apprentis sous statut privé en plus des élèves sous statut scolaire sans rémunération supplémentaire. Il a d'ailleurs "mis en demeure le rectorat de Grenoble d'établir une convention avec chacun des lycées professionnels qui accueillent des apprentis. Celle-ci doit notamment rappeler que l’enseignant doit "obtenir la rémunération pour le travail supplémentaire occasionné".

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