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L'académie de Médecine demande que tous les acteurs du neurodéveloppement de l'enfant, à commencer par les parents, soient mieux formés et informés

Paru dans Scolaire le mardi 13 septembre 2022.

“Il est essentiel que les parents parlent, nomment les gestes et les objets, et œuvrent plus tard pour l’acquisition du vocabulaire et de la lecture“, explique l'Académie de Médecine dans un communiqué publié mercredi 7 septembre.

Cette place des parents en tant qu'acteurs du neurodéveloppement de leur enfant, “confortée par les données actuelles de la science“, est également pour l'institution, qui en relate les principaux éléments, “primordiale pour le soin d’un enfant à haut risque ou atteint de TND (troubles du neurodéveloppement), qu’il soit sensoriel, moteur ou cognitif.“

Dès lors, les parents sont, dans le cadre des nouvelles stratégies développées au niveau international, partenaires des professionnels “et, pour cela, ils doivent être informés, pour prendre les décisions éclairées et coconstruire le projet de leur enfant avec l’équipe soignante". Cependant la recherche d’informations peut être difficile et angoissante pour ces parents “souvent anxieux“ même si les équipes disposent maintenant de programmes axés sur l'“empowerment“, c'est à dire le “pouvoir d'agir“ à travers la guidance et la formation des parents et des fratries.

Elle rappelle que le soutien à la parentalité est “fondamental“ pour prévenir les TND de l’enfant et accompagner l’enfant en situation de handicap, et qu'il “s’inscrit dans l’objectif national des ‘mille jours‘ et dans l’ensemble de la stratégie ‘autisme‘ au sein des TND".

Outre la nécessité d'une “information claire et compréhensible“ à destination des parents, l'Académie de Médecine insiste sur l’importance qu'ils reçoivent une écoute attentive “de la part de tous les personnels de la petite enfance“, mais aussi que soit établi “un partenariat effectif dans les soins et l’éducation de tout enfant à risque ou atteint de trouble du neurodéveloppement“.

Il s'agit enfin “d'améliorer la formation des médecins et de tous les professionnels de la petite enfance, ainsi que celle des enseignants, sur les avancées les plus récentes concernant le neurodéveloppement sensori-moteur, cognitif et émotionnel de l’enfant".

Le communiqué de l'Académie nationale de Médecine ici

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