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DNB : l'épreuve de français

Paru dans Scolaire le jeudi 30 juin 2022.

L'épreuve de français du DNB (diplôme national du brevet), ce 30 juin, comprend une dictée (sur 10 points) et une série de questions de compréhension d'un texte et de grammaire.

Pour la série générale, le texte de la dictée était un texte de 115 mots (652 caractères) titré "Le moustique et le lion".

Un moustique s’approcha d’un lion et lui dit : “Je n’ai pas peur de toi, et tu n’es pas plus puissant que moi. Si tu veux, je te provoque même au combat“. Et, sonnant de la trompe, le moustique fondit sur lui, mordant le museau dépourvu de poil autour des narines. Quant au lion, il se déchirait de ses propres griffes, jusqu’à ce qu’il renonce au combat. Le moustique, ayant vaincu le lion, sonna de la trompe, entonna un chant de victoire, et prit son envol. Mais il s’empêtra dans une toile d’araignée : tandis qu’elle le dévorait, il se lamentait d’être tué par un vulgaire animal, une araignée, lui qui avait combattu les plus puissants animaux. D’après Ésope, Fables, VIIe-VIe siècle avant J.-C.

Les questions portaient sur la fable de La Fontaine correspondante, dont les candidats doivent montrer qu'ils l'ont comprise. Ils devaient ensuite manipuler un pronom et un groupe nominal, établir un lien de subordination entre deux propositions indépendantes, identifier un préfixe, opérer l'ensemble des modifications que provoque, sur une phrase, le passage du pluriel du sujet.

Dans la série professionnelle, le texte (102 mots, 553 caractères) était titré "Véronique Olmi, Numéro six, 2002"

Je suis dans le jardin, avec toi. Tu as mis ton grand tablier bleu et ton chapeau de paille aussi. Un autre que toi aurait l’air ridicule. Tu es le maître. C’est le soir et c’est l’automne. C’est doux. Tu fais brûler des feuilles mortes. Je ne te quitte pas des yeux. Tu ne me regardes pas. Tu alimentes le tas, épais, mouvant ; les feuilles ne flambent pas, elles étouffent plutôt, la fumée est dense, aigre. Tu as un grand râteau et des gestes décidés. Tu es fort, c’est toi qui ordonnes la nature, le jardin t’obéit.

Le texte était tiré du même ouvrage de Véronique Olmi, dans lequel elle évoque son père, ses souvenirs de la guerre de 14-18 et sa passion pour les fleurs et le jardinage.

Après avoir répondu à des questions de compréhension du texte, les candidats devaient justifier la distinction entre un infinitif en er et un participe passé en é, identifier un pronom et son antécédent, modifier une phrase en passant du je au elle, et une autre en passant du passé composé au présent.

 

 

 

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