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Les syndicats reçus par Pap Ndiaye, premiers échos

Paru dans Scolaire le mercredi 25 mai 2022.

Pap Ndiaye reçoit les syndicats de l'Education nationale. Comme le résume la CGT Educ'action, "le nouveau ministre fait part de sa volonté de dialoguer mais ne dévoile aucune feuille de route précise". La fédération ajoute "nous restons opposés à celle du président".

Le SE-UNSA est davantage disert et évoque une "rencontre sérieuse". Il en retient que le ministre a écouté et que le fait qu'il "n’apporte pas d’emblée des réponses n’est pas un mauvais signe". Le SE-UNSA a interrogé le ministre sur sa feuille de route et celui-ci indique qu'il a pour priorité "l’attractivité des métiers qui passe par une revalorisation nécessaire tant économiquement qu’en matière de considération". Il fait le constat de l'état "de fatigue des personnels et du système qui ne pourraient supporter des réformes construites sans eux et menées à un rythme intenable". Quant à sa feuille de route, elle "se construit par les audiences qu’il conduit. Après cette étape d’écoute et de visites sur le terrain, il reprendra des discussions à partir de propositions". Quant à la question de l’introduction des mathématiques dans le tronc commun au lycée général, elle "sera arbitrée très rapidement après le cycle de rencontres".

La FSU et le SNES ont également été reçus et notent un "nouveau style", "un changement dans la méthode". Le ministre a "mis en avant sa volonté d’écoute et de dialogue" et s'est dit "conscient de l’état de fatigue des personnels". Mais "sur la rentrée 2022, aucune réponse n’a été donnée, si ce n’est que le retour des maths dans le tronc commun était acté, sans préciser l’année de mise en place". Et les deux organisations ajoutent "l’heure n’est plus (...) aux discours sur la méthode. Il faut des actes, maintenant !"

A la FNEC FP-FO qui demandait l'organisation "tout de suite" de "concours exceptionnels de recrutement d'enseignants dès la 3ème année de Licence", le ministre répond "Impossible" et évoque, sans davantage de précisions, des "alternatives".  Il promet qu’il ne déclenchera pas "un maelström de réformes" et ajoute : "on ne reviendra pas au bon vieux bac", estimant qu' "il y a des acquis dans les réformes".

 

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