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Des détails du ministère sur les épreuves de spécialité au baccalauréat

Paru dans Scolaire le lundi 09 mai 2022.

Le directeur général de l’enseignement scolaire (DGESCO) du ministère de l'éducation nationale Édouard Geffray, a présenté ce lundi 9 mai à la presse les détails concernant les épreuves terminales d'enseignement de spécialité du baccalauréat 2022 pour les voies générale et technologique.

Il a rappelé que ces épreuves, décalées en raison de la pandémie de Covid-19, auront lieu les 11, 12 et 13 mai en après-midi, les 18, 19 et 20 mai à Mayotte. Elles consistent en deux jours d'épreuves, soit une épreuve par jour et par spécialité. Certaines comportent des oraux (arts, langues et culture étrangère), d'autres une partie pratique (SVT, physique-chimie). Les deux options représentent dans le calcul global du diplôme 32 coefficients sur 100 (hors options).

Pour la voie générale, 381 221 candidats de la voie générale passent les épreuves de spécialité, 141 978 pour la voie technologique, tandis que 7762 élèves sont inscrits en “individuel“ (ni public ni privé sous contrat). Total, 523 199 candidats.

Dans le détail, 142 730 élèves plancheront sur la spécialité mathématiques, 136 466 celle de sciences économiques et sociales (SES), 106994 celle d'histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP), 120 075 élèves en physique-chimie, 98 246 en SVT (sciences de la vie et de la terre) ou encore 47 840 pour les langues, littératures et cultures étrangères et régionales Anglais (LLCER).

Les épreuves de spécialités de la voie technologique sont associées aux séries. Elles concerneront 78 410 élèves en sciences et technologies du management et de la gestion (STMG), et 22 214 élèves sciences et technologies de la santé et du social (ST2S).

Edouard Geffray a également indiqué que sont comptabilisés 3000 centres d'examens en France ainsi que 170 à l'étranger. Les élèves qui ne pourront passer les épreuves pour raison de contamination au Covid-19 pourront se présenter aux épreuves de remplacement en septembre, et leur place sera conservée dans Parcoursup.

Une fois les 750 000 copies (environ) récupérées, celles-ci sont toutes dématérialisées. Le DGESCO explique que des tests ont été faits dans tous les établissements centres d'examens depuis janvier et indique un taux de “100 % de réussite“ dans les centre d'examens suivis. La numérisation des copies est décrite comme “fiable et rapide“, elle éviterait “tout risque de perte ou autre“ en ne les sortant pas du centre examen. Les copies sont “brassées entre copies d'un même sujet“, ainsi “mécaniquement“ elles seraient davantage brassées qu'auparavant à l'échelle académique.

Se réunit ensuite une “comission d'entente“ au niveau académique sous l'autorité des inspecteurs. La phase de correction dure trois semaines (du 17 mai au 3 juin), pendant laquelle les 45 099 correcteurs peuvent consulter les IA-IPR pour “faire remonter des questions et faire passer des messages“. Les professeurs correcteurs sont rémunérés 5 euros brut la copie, ils ont en moyenne 32 à 35 copies sans minimum ou maximum fixé. Ils disposent d'un forfait de 4 demi-journées utilisables mais non obligatoire, validé avec l'accord du chef d'établissement.

Vient ensuite l'harmonisation, à savoir que les équipes se retrouvent pour s'assurer qu'il n'y ait pas d'écart “non justifié“ entre différents correcteurs et entre sujets.

Si un établissement est centre examen, il mobilise des salles pour l'organisation des épreuves de spécialité, ce qui entraîne un aménagement de l'emploi du temps des autres élèves (secondes et premières). Ces derniers peuvent en fonction des cas travailler à la maison (si toutes salles sont mobilisées), effectuer des “séquences sur l'orientation“ (travailler le choix de spécialité), ou par exemple passer des oraux blanc français.

A noter que désormais les élèves connaîtront tous les résultats du baccalauréat en même temps, le 5 juillet (selon le site internet du ministère).

L'APSES (l'association des professeurs de sciences économiques et sociales) demande que le calendrier des épreuves de spécialité soit durablement modifié de façon qu'elles aient lieu en juin au lieu d'être prévues en mars, alors qu'un programme déjà trop lourd ne peut pas être bouclé si tôt dans l'année scolaire.

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