Le ministère libèrerait 4 demi-journées pour les professeurs qui corrigent les épreuves de spécialité du Bac
Paru dans Scolaire le vendredi 29 avril 2022.
Le SNALC et le SNES-FSU indiquent l'annonce, par la direction générale de l'enseignement scolaire du ministère de l'Education nationale (DGESCO) de la mise en place d'un “forfait“ de quatre demi-journées entre le 17 mai et le 3 juin, pour les professeurs qui corrigent les épreuves de spécialité du baccalauréat.
Le SNES-FSU se félicite d'une “avancée à mettre au crédit de l'action syndicale“ alors qu'il n'a “cessé d'intervenir en ce sens ces dernières semaines“ (voir la dépêche de ToutEduc ici), tandis que le SNALC “prend acte de cette décision“ mais n'entend pas “se gargariser de ce ‘succès‘“.
Le Syndicat national des lycées, collèges voit en effet dans cette action une simple “demi-victoire“ qui “améliore a minima les conditions d’exercice“ des enseignants. Il ajoute que les épreuves de spécialité “ne sont qu’une partie du problème“, et que la session de juin, “comme l’expérience l’a montré“ doit être “repensée, radicalement".
Pour le SNALC, la charge de travail des enseignants à la fois correcteurs de leur épreuve et examinateurs du grand oral doit être prise en compte. Il estime que la correction sur copies dématérialisées “a été généralisée sans retours suite à la phase d’expérimentation“ et demande l'abadon de “cette pratique“, le temps “d’une vraie analyse conduite avec les organisations syndicales représentatives.“
Le communiqué du SNALC ici
Le tweet du SNES-FSU ici