65 000 jeunes “décrocheurs“ auraient signé un Contrat d'engagement jeune depuis le 1er mars (Les Echos)
Paru dans Orientation le mercredi 20 avril 2022.
“Les premiers retours quantitatifs montrent que la cible a été atteinte“. Selon nos confrères des Echos, depuis son lancement le 1er mars, le contrat d'engagement jeune (CEJ) aurait été plébiscité par 65 000 jeunes, dont 40 000 chez Pôle emploi et 25 000 au sein d'une mission locale.
Est rappelé que le dispositif, d'une durée de douze mois renouvelable six mois sous conditions, “cible les moins de 26 ans qui ne sont ni en étude, ni en formation, ni en emploi (les Neets), et les moins de 30 ans pour les handicapés.“
L'article ajoute qu'environ 90 % des bénéficiaires ont un diplôme de niveau inférieur ou équivalent au bac, qu'ils ont en moyenne moins de 21 ans (avec presque une égalité filles-garçons), et qu'un peu moins d'un tiers d'entre eux réside en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) ou dans une zone de revitalisation rurale (ZRR).
De même, “la promesse d'un accompagnement personnalisé du CEJ l'emporte sur les considérations financières“, considère “a priori“ le journal, à la lumière des 30 % de jeunes qui sont passés par Pôle emploi alors qu'ils “bénéficiaient d'une allocation-chômage de plus de 500 euros“.
Afin de “trouver un emploi durable“, le dispositif obéit “à un double engagement : pour le conseiller référent, celui de trouver 15 à 20 heures d'activités hebdomadaires au jeune et, pour ce dernier, celui de les suivre, en échange le cas échéant d'une allocation de 500 euros par mois.“
Stéphane Valli, président de l'Union des missions locales, estime que “le démarrage est réussi“, mais que “c'est la qualité des 15 à 20 heures d'activités hebdomadaires promises qui fera la réussite, ou non, du CEJ“.
Le dispositif est en effet encore pour le moment “plutôt sur 10 à 15 heures en moyenne surtout nourries, ce qui est normal compte tenu de la jeunesse du dispositif, de rendez-vous hebdomadaires entre le jeune et son référent, de participations à des séquences collectives (ateliers CV par exemple) ou de programmations de rendez-vous avec des entreprises.“
L'article des Echos ici