“Il ne devrait pas y avoir d’évolution du protocole dans un futur proche“ (SNALC)
Paru dans Scolaire le mardi 29 mars 2022.
“Il ne devrait pas y avoir d’évolution du protocole dans un futur proche“ indique le SNALC qui rapporte le contenu d'une réunion de “Instance nationale de concertation“ sur la question sanitaire à l'école ce mardi 29 mars. Le syndicat national des lycées et collèges précise que les autorités présentes confirment que “c'est bien à une reprise“ de l'épidémie que nous assistons ces dernières semaines (voir ToutEduc ici et ici), et si évolution du protocole il devait y avoir, les mesures à l’école seraient “cohérentes avec ce qui se passe dans le reste de la population“.
Concernant les cas de réinfections constatés dans certaines classes, les autorités répondent que si le risque “était minime“ dans les deux mois pour les précédents variants, “cela a vraisemblablement bougé“ et le délai pourrait être plus court.
Le SNALC indique par ailleurs que la gestion des cas contacts en classe et la recommandation de remise du masque dans ce cas fait parfois l’objet de “remarques désagréables“, notamment d'une fédération de parents d’élèves (la PEEP). Il demande de rappeler “que les directeurs, chefs d’établissement, enseignants, CPE, AED, personnels infirmiers… ne sont pas responsables de ce qui figure dans le protocole, et qu’il est important que l’administration les soutienne.“
Ce à quoi la Secrétaire générale du ministère de l'Education nationale a répondu “que le retour du port du masque pour les cas contacts est une recommandation, et que les personnels n’ont pas à en être tenus responsables. Il n’y a pas de base juridique solide au retour imposé du masque dans un établissement, en l’absence d’arrêté préfectoral : de telles décisions au niveau d’un établissement sont susceptibles de recours devant le juge.“
Par ailleurs, “le dispositif pour obtenir des tests en pharmacie pour les personnels va être prolongé jusqu’aux vacances de Pâques.“ Est également indiqué que “des réflexions sont en cours pour mieux cibler la vaccination chez les enfants ayant un facteur de risque“ et que le taux de vaccination des 5-11 ans est “toujours“ de 5 % de primo-injection, tandis que 3,8 % d'entre eux ont un schéma complet.
A noter enfin que dans l’Éducation nationale, actuellement “le nombre de contaminations serait de l'ordre de 15 000 à 20 000 par jour, contre 60 000 en janvier“.
En outre, selon les données de l'instance nationale de concertation (voir ici), du 14 au 20 mars (semaine 11), le taux d’incidence “était en hausse dans l’ensemble des classes d’âge scolaire“. Chez les enfants d’âge scolaire, il était “le plus élevé chez les 6-10 ans (1 266, +35 %) et les 11-14 ans (1 239, +51 %) avec un taux de positivité de respectivement 31,3 % et 36 %.“ Le taux de dépistage était le plus haut chez les 6-10 ans (4 039, +26 %).
Le communiqué ici