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Les premiers éléments du “projet pour l'école et la formation des enfants“ d'Emmanuel Macron

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le mardi 08 mars 2022.

“L'école c'est d'abord les savoirs fondamentaux, il n'y a pas de pacte républicain qui tienne si les enfants ne savent pas bien lire écrire compter, se comporter." Emmanuel Macron, dans une première rencontre de campagne, a présenté hier 7 mars à Poissy plusieurs idées concernant son “projet pour l'école et la formation des enfants“.

Il a détaillé “les initiatives menées qui ont pour vocation de valider ces savoirs“, l'obligation scolaire dès 3 ans et l'obligation d'instruction de formation jusqu'à 18 ans, l'extension “au maximum“ du temps d'accompagnement des jeunes (par exemple avec devoirs faits), les dédoublements dans les classes de CP, CE1 et GS, les internats d'excellence ou encore les cordées de la réussite.

Renforcer les fondamentaux, y compris les mathématiques au lycée

“On le sait, les résultats PISA avaient dégringolé, nous allons les remonter, les évaluations montrent que les choses sont en train de s'améliorer, c'est encore fragile donc il faut poursuivre cet investissement", a complété le président de la République qui veut pour les cinq années à venir, “remettre les savoirs fondamentaux en particulier les mathématiques, parce qu'on a besoin de les renforcer en particulier au collège, au lycée, dans le tronc commun et au baccalauréat toutes spécialités confondues.“

Pour le président, le pacte républicain, ce sont les savoirs mais également le fait d'adhérer à des valeurs, et “pour ça le sport est un formidable levier“. Il a notamment évoqué les JO 2024 et estimé que “le sport à l'école est un des piliers“ de l'héritage de la nation sportive qu'est la France.

“Petite révolution silencieuse“ qui “ne paraît rien“ pour Emmanuel Macron, il explique avoir “commencé à expérimenter les 30 minutes de sport à l'école, et vouloir “commencer à généraliser dès 2022 cette demi-heure chaque jour pour nos enfants à l'école primaire“, en raison de son importance pour la santé des 6-12 ans (sédentarité, prévention).

Il a également cité le système Finlandais pour décrire une situation “bonne pour l'école où vous faites faire une demi heure de sport le matin aux élèves“. Il évoque ceux qui sont agités ou un peu turbulents : “ils sont tout de suite plus calmes, ça va mieux“. Il ajoute que “c'est aux maîtres de savoir le bon dosage, c'est un outil pour dans la journée répartir les moments de stress, de détente où il faut un peu évacuer l'énergie“.

De plus, le sport “est une matrice républicaine parce qu'on apprend une discipline, et on va le faire avec les associations, on apprend des règles, à respecter les autres, l'adversaire, les coéquipiers, un arbitre... ce qui est parfois plus simple à expliquer que lorsqu'on est dans la classe.“

Plus de marges de manoeuvre

Le candidat à l'élection présidentielle indique vouloir renforcer l'expression artistique et culturelle à l'école,  “vouloir décloisonner encore davantage l'école et donner plus de marges de manoeuvre aux équipes pédagogiques sur le terrain, directeurs d'écoles, principaux de collèges et proviseurs de lycées en leur donnant plus de moyens, plus de rémunération, plus de capacité à prendre des initiatives et parfois à recruter“.

Est ajoutée dans son “chantier école“ l'idée de “travailler en dialogue“ avec toutes les parties prenantes, “en particulier les acteurs républicains (associations, communes) hors du temps scolaire pour aller plus loin.“

"Tout sera révolutionné par le numérique." Il faut donc y former tout le monde et mettre l'apprentissage des savoirs numériques au cœur de l'école, dès l'école primaire, systématiser dès la 5ème l'apprentissage du code au même titre que l'enseignement d'une deuxième langue étrangère.

La grande réforme du lycée professionnel

“Il faut continuer d'ouvrir à l'entreprise nos lycées nos collèges“, estime en outre le chef de l'Etat qui souhaite “faire la grande réforme du lycée professionnel dont on a besoin". Il veut prendre modèle sur ce qui a été fait pour l'apprentissage, "c'est à dire réussir à avoir un partenariat beaucoup plus étroit avec les entreprises“, notamment “en rémunérant les lycéens professionnels pour leur temps en entreprise“, et “en ayant des filières qui correspondent aux besoins qu'il y a derrière, avec des débouchés“.

Toujours en lien avec l'entreprise, “qui peut aider à expliquer les métiers“, Emmanuel Macron parle également de “sanctuariser“ dès la cinquième "une demi-journée par semaine" pour l'orientation qui constitue, dit-il, “un très gros problème“.

La vidéo sur BFMTV ici

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