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Grève du 27 : appels et réactions aux annonces du Gouvernement

Paru dans Scolaire le vendredi 21 janvier 2022.

Une interfédérale de l’Éducation FO-FSU-CGT-SUD-SNALC, avec la FCPE, l'UNL et la voix lycéenne (mais sans l'UNSA, le SGEN-CFDT, le MNL et sans les syndicats de l'enseignement privé) appelle conjointement, dès à présent, à "une grève massive le jeudi 27 janvier". Les organisations estiment que les réponses à la journée de grève et de manifestation du 13 janvier "ne sont pas à la hauteur de la colère qui s’est exprimée".

Indépendance et direction, le syndicat FO des personnels de direction apporte son soutien à "la journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle du jeudi 27 janvier". Il "constate qu’un certain nombre de ses revendications n’ont toujours pas été satisfaites à la hauteur de ce que les personnels de direction attendaient", en termes de "rémunération, conditions de travail, emploi" et il prévient qu'il "poursuivra ses actions tant que la charte des pratiques de pilotage ne sera pas rigoureusement appliquée en académie, et qu’une revalorisation salariale décente ne sera pas actée". 

Le SE-Unsa, sans appeler à la grève le 27, "met d’ores et déjà en garde l’exécutif qui ne doit pas commettre les mêmes erreurs que ces deux dernières années" et demande que le protocole soit "concerté avec les personnels et adapté à la réalité du quotidien et de chaque métier". Il rappelle qu'il demande également la suppression de la consigne de cumuler enseignement en présentiel et en distanciel, la fourniture d'équipement en matériel de protection, des recrutements, le report des épreuves de spécialités, l'annulation des évaluations de mi-CP…).

Pour sa part, une intersyndicale de l'enseignement agricole SNETAP-FSU, CGT Agri, SUD Rural et Territoires, appelle "les personnels AESH à une journée d’action le jeudi 27 janvier". Elle constate que "la colère s’amplifie y compris dans l’enseignement agricole public" et dénonce "un salaire insuffisant avec des temps incomplets imposés ; des pratiques d’employeurs visant à annualiser le temps de travail des AESH, à exiger des permanences, des rattrapages... ; la perte de sens de leur métier, avec le saupoudrage de l’accompagnement des élèves ; le manque de reconnaissance par l’institution."

A noter encore que des précaires de l'enseignement privé "demandent à être comptabilisés dans le recrutement exceptionnel des listes complémentaires". Ils notent que que "l’Etat s’est engagé à recourir au recrutement de 800 candidats inscrits sur les listes complémentaires du 1er degré" et font valoir qu'ils "enchaînent les remplacements", que certains d'entre eux sont "en fin de droits au chômage", ou sont "des salariés qui ont tout misé sur un projet de reconversion professionnelle pour rejoindre les rangs d’une profession en manque de personnel".

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