Deux intersyndicales pour "maintenir la pression" sur le ministre de l'Education nationale
Paru dans Scolaire le lundi 17 janvier 2022.
Une intersyndicale CGT éduc'action, FNEC-FP-FO, FSU et SUD éducation, rejointes par la FCP et trois organisations lycéennes (la VL, la FIDL et le MNL) appelle à "poursuivre la mobilisation dès la semaine prochaine" après "une journée de grève d’une ampleur exceptionnelle" le 13 janvier.
Une autre intersyndicale FSU (qui a donc signé les deux communiqués), UNSA, CFDT, SNALC, SNE, appelle à "maintenir la pression". La CGT enseignement privé appelle également à "maintenir la pression".
La première considère que "les annonces faites par le Premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale ne sont pas suffisantes", mais qu'elles ont montré que la grève pouvait avoir "un impact fort". Elles appellent "personnels, parents et lycéen·ne·s" à "lister les besoins", "à s’engager dans une nouvelle journée d’action le 20 janvier, y compris par la grève" et à se préparer pour "une grève massive le 27 janvier".
Elles font valoir que "la situation est intenable dans l’Éducation nationale" et demandent le report "immédiat" des épreuves de spécialités de mars, l'annulation des évaluations de mi-CP, la création de "tous les postes nécessaires pour assurer les remplacements", des dotations "en matériel de protection en nombre suffisant","un collectif budgétaire pour permettre des recrutements massifs", des augmentations de salaires, le dégel du point d’indice, la satisfaction des revendications des AED et AESH...
La seconde dénonce une "gestion chaotique de la crise sanitaire", le "mépris et manque de considération pour les personnels de la part de Jean-Michel Blanquer", prend acte des des annonces qui "ont été faites" et pointe "des insuffisances" : "il reste beaucoup à faire pour que les annonces se traduisent sur le terrain".