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Les "couacs" du bac provoquent le désarroi des personnels de direction (SGEN-CFDT)

Paru dans Scolaire le dimanche 20 juin 2021.

Les dysfonctionnements dans l’organisation du baccalauréat "que l’ensemble (des personnels de direction et des personnels administratifs) craignait se sont hélas réalisés dès la 1ère épreuve", estime le SGEN-CFDT qui évoque notamment des difficultés dans la transmission aux correcteurs des copies de philosophie numérisées. "Les personnels ont dû travailler de nuit pour que les données scannées soient traitées et que l’opération puisse être conduite à son terme." L'organisation syndicale met en cause le cumul des "facteurs de nouveautés liés à la réforme du baccalauréat" et de la réduction des effectifs dans les services déconcentrés. Elle estime que le défaut d'accompagnement et de formation constitue un manquement du ministre à ses devoirs, une forme de mépris. Elle ajoute que le grand oral est "organisé dans une grande confusion" et que les chef.fes de centre d'examen comme les responsables de jury  ne trouvent pas de réponses aux questions techniques qu'ils se posent : "Les dysfonctionnements s’accumulent et la tension monte…"

Le SGEN signale de plus que des enseignants examinateurs sont "convoqués de manière aléatoire et inappropriée", parfois "à plus de 1h30 voire 2h de voiture de chez eux", sans qu'aucune information n’ait été communiquée "sur la prise en charge d’éventuelles nuitées", que d'autres qui n'enseignent pas en terminale sont convoqués pour le grand oral alors qu'ils n'ont pas reçu informations ni formation sur cette épreuve… "Il n’est pas rare que les convocations des enseignant·e·s ne correspondent pas aux spécialités des élèves", certaines convocations élèves précisent la spécialité d’un·e des deux enseignant·e·s, membre du jury"... 

L'administration a d'autre part prévu un changement de système informatique, ce qui constitue un autre sujet d'inquiétude. "Les personnels de direction ont le sentiment une fois de plus cette année, d’être bien seuls à tout gérer (...). C’est eux qui doivent veiller à ce que les consignes de la grille d’évaluation soient respectées sans qu’aucune réunion de travail n’ait été prévue avec les corps d’inspection, ce qui n’est jamais arrivé par le passé." Autant de motifs qui expliquent "le désarroi" des personnels de direction.

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