L'Unesco, l'Unicef et la Banque mondiale vont travailler ensemble aux conséquences scolaires de la pandémie
Paru dans Scolaire le mardi 30 mars 2021.
L’UNESCO a réuni, hier 29 mars, 85 ministres de l'éducation qui "ont expliqué les mesures qu’ils ont prises pour garder les écoles ouvertes, remédier aux pertes d'apprentissage et adapter leurs systèmes éducatifs". L'organisation internationale publie à cette occasion une carte qui montre que "seuls 17 pays sur 149 donnent la priorité aux professeurs dans la première phase des efforts de vaccination ; vingt autres pays font des enseignants un groupe prioritaire pour la deuxième phase ; enfin, 56 pays (dont la France, ndlr) ne donnent pas la priorité aux instituteurs et professeurs dans les plans nationaux de déploiement des vaccins (ici)". Une seconde carte montre quels sont les pays où les écoles sont ouvertes (dont la France), partiellement ouvertes (comme aux USA) ou fermées (comme en Pologne) (ici).
Le communiqué de l'UNESCO ne dit pas si la France était représentée lors de cette réunion, mais souligne que les ministres participant "ont décrit les mesures mises en place pour la prévention et le contrôle, notamment les tests dans les écoles, les plans de vaccination des enseignants, les investissements dans la santé mentale et l'importance de partenariats plus solides avec les ministères de la santé". Ils se sont également inquiétés du décrochage scolaire, du renforcement des services sociaux, du développement professionnel des enseignants.
L'UNESCO, l'UNICEF et la Banque mondiale lancent une mission conjointe axée "sur trois priorités : s'assurer que tous les enfants et les jeunes retournent à l'école et reçoivent un soutien complet, notamment en matière de santé, de nutrition et de soutien psychosocial ; accélérer l'apprentissage et réduire la fracture de l'apprentissage numérique ; préparer et responsabiliser les enseignants."