7 organisations syndicales de l'éducation demandent plus de moyens face au COVID
Paru dans Scolaire le lundi 15 mars 2021.
"Les besoins sont forts", "La pression des heures supplémentaires devient intenable", "notre système est sous-administré"... Les qualificatifs pour décrire la situation de l'école en ce mois de mars par 6 organisations syndicales de l'éducation (CGT Éduc’Action, FNEC-FP FO, FSU, SNALC, Sud Éducation, UNSA Éducation) montrent leur état d'alerte. Selon leur communiqué commun, des moyens supplémentaires sont nécessaires pour faire face à la crise sanitaire jusqu'à la fin de l'année afin de "prolonger les enseignants contractuels et assistants d’éducation (AED)", et recruter "davantage de personnels", mais également dès l'année prochaine car "le budget 2021 n’est pas à la hauteur" avec "une suppression de 1800 postes d'enseignants" en collège et lycée, des "fermetures de classes injustifiées, des réductions des moyens en remplacement ou en Réseaux d’aide (RASED)" et également pour "les personnels de santé, sociaux, de vie scolaire, Psy-EN, RASED". Un rectificatif budgétaire est donc demandé.
De son côté, la Sgen-CFDT a adressé le 12 mars une lettre aux parlementaires dressant la liste des dysfonctionnements que la pandémie a générés au sein de l'école : jauges, absences, vulnérabilité.. Pour y répondre, l'organisation syndicale demande ainsi que soit adapté "le système d’éducation et de formation" à la situation sanitaire, c'est à dire de "renforcer les capacités d’accompagnement sanitaire et social", d' "investir et conduire un travail d’ingénierie pédagogique et de formation", mais également de "mobiliser les budgets du plan de relance pour rénover et améliorer des bâtiments".
Le site du SGEN ici