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J-M Blanquer au Sénat : Le Grenelle de l'éducation, c'est le "management du XXIème siècle"

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le mercredi 18 novembre 2020.

Lors de son audition par la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat, ce 17 novembre à propos du PLF 2021, le ministre de l’éducation a dû revenir plusieurs fois sur les résultats en baisse des tests d’évaluation en CP et en CE1. Annick Billon, sénatrice centriste de Vendée, s’est notamment étonnée de "cette chute de niveau alors qu’on investit en permanence dans le budget de l’enseignement scolaire". En réponse, Jean-Michel Blanquer qui avait qualifié ces résultats, dans son exposé préliminaire, de "demi mauvaise nouvelle", a rappelé d’une part que cette baisse de niveau en primaire était constatée au niveau mondial et qu’en France, "à cause du confinement, on est simplement revenu au niveau des résultats de l’année précédente" (pour aller plus loin, voir ToutEduc ici). Une situation qui devrait s’améliorer l’année prochaine "grâce au volontarisme du gouvernement sur l’école primaire".

Interrogé sur le Grenelle de l’éducation, sur les différentes primes allouées aux enseignants, sur leur programmation pluriannuelle et sur d’éventuelles contreparties, le ministre a rappelé que cette réforme reposait sur trois piliers : "une meilleure reconnaissance des professeurs, une valorisation de l’esprit d’équipe et une ouverture du champ des possibles". "C’est le management du XXIe siècle", a-t-il ajouté.

Financement du SNU

Sarah El Hairy, qui présentait aux côtés de Jean-Michel Blanquer le budget jeunesse, a été interpellée par Jacques Bernard Magner, sénateur PS du Puy de Dôme à propos des crédits alloués au Service national universel : "Le SNU mérite-t-il 62 millions d’euros ? Pourquoi rajouter 32 millions cette année alors que les 30 millions d’euros de l’année dernière n’ont évidemment pas servi ? Je ne comprends pas cette mesure et je ne comprends toujours pas pourquoi le SNU ne fait pas l’objet d’un débat au parlement." "Nous sommes en phase de préfiguration", a répondu la secrétaire d’Etat. "Il faudra une loi mais laissons d’abord le SNU faire ses preuves".

Interrogé sur l’avenir de Canopé suite à l’annonce de suppression de postes, le ministre de l’éducation a reconnu qu’il y avait eu "de vraies inquiétudes sur l’avenir de cet établissement mais que maintenant, avec une nouvelle direction, il était centré sur la formation continue à distance". Avec 100 000 professeurs formés cette année, Canopé est "réassuré". Même réponse à une question sur la disparition programmée de France 4. Jean-Michel Blanquer, suite au rôle joué par la chaîne pendant le confinement et aux programmes labellisés "nation apprenante", déclare : "il y a un avenir pour France 4, d’ailleurs en synergie avec Canopé." A propos de la dimension toujours genrée des enseignements de spécialité au lycée, il reconnait qu’ "on ne réussit pas du premier coup" et annonce que l’Onisep accompagnera les élèves pour dégenrer leurs choix.

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