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Voie professionnelle : la moitié des parents les plus jeunes pourraient l'envisager pour leur enfant (BVA pour l'APEL)

Paru dans Scolaire, Orientation le mardi 17 novembre 2020.

Seuls 28 % des parents envisagent pour leurs enfants une orientation vers la voie professionnelle bien que 39 % d'entre eux pensent qu'elle est davantage que la voie générale susceptible "d'intéresser au quotidien les jeunes". C'est l'un des enseignements d'un sondage BVA pour l'APEL. L'association des parents d'élèves de l'enseignement privé sous contrat le publie ce 17 novembre, à l'occasion d'un débat (en visio) sur le thème "Voie professionnelle : et si on changeait enfin de regard ?".

Les réponses de quelque 700 parents (de la maternelle au supérieur) montrent que les pères sont moins disposés que les mères à envisager une formation professionnelle pour leurs enfants, ce qui est vrai aussi des parents les plus âgés alors que les 25-34 ans sont 51 % à considérer positivement cette orientation.

Si les parents sont réticents à envisager une formation professionnelle pour leur enfant, c'est d'abord parce qu'ils supposent que cela ne correspond pas au choix de leur enfant et que la voie générale permet davantage d'accéder à l'enseignement supérieur. Pourtant, près de 4 parents sur 10 estiment que l'enseignement professionnel est susceptible d'intéresser les jeunes au quotidien, contre moins de 1 sur 10 qui donnent l'avantage à l'enseignement général et technologique. Ils sont 34 % à penser que la voie professionnelle permet plus facilement de trouver un emploi contre 6 % pour la voie GT. En revanche, ils ne sont que 5 % à penser que la voie pro permet davantage d'accéder à l'enseignement supérieur.

L'enseignement professionnel propose des débouchés professionnels pour 95 % des parents, il redonne confiance aux jeunes (92 %), et c'est une "voie d'excellence" pour 69 % des parents, mais il n'est "quasiment jamais proposé aux meilleurs élèves" (83 %) et il est "mal considéré en France" (80 %).

Pour y remédier, l'APEL propose de faciliter la présence de "parents ambassadeurs" de leurs métiers dans les établissements scolaires et elle s'engage à renforcer sa présence dans les lycées professionnels, à travailler à la valorisation de la voie professionnelle et à l'accroissement des liens école - entreprise, "deux mondes qui ont parfois peur l'un de l'autre".

A noter qu'au cours de ce débat, la représentante du MEDEF, Marie-Christine Oghly s'est félicité des simplifications introduites par la "loi Pénicaud". Certes les CFA créés par les entreprises sont souvent petits, mais ils proposent des formations "très ciblées", correspondant aux besoins de l'entreprise. Elle juge également positivement le fait que les jeunes puissent entrer en apprentissage "à n'importe quel moment" de l'année, mais elle souhaiterait que les diplômes puissent être délivrés "deux ou trois fois" dans l'année; ce qui permettrait que les jeunes soient immédiatement disponibles. Pour sa part, Aziz Jellab, inspecteur général bon connaisseur de la voie professionnelle, a évoqué un mode de recrutement des enseignants des disciplines professionnelles "assez scolaires", aux dépens d'une "connaissance approfondie du monde professionnel".

Le site de l'APEL ici

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