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Enseignements de spécialité au lycée : stabilité en 1ère, concentration sur quelques matières en terminale

Paru dans Scolaire, Orientation le dimanche 15 novembre 2020.

"À la rentrée 2020, la triplette la plus choisie par les élèves de première générale reste 'mathématiques, physique-chimie, SVT ', pour 24 % d’entre eux, contre 28 % en 2019" calcule la DEPP. Le service statistique de l'Education nationale publie une note d'information relative aux choix d'enseignement de spécialité en première et terminale générales. En ce qui concerne la classe de première, "la hiérarchie globale a très légèrement évolué entre 2019 et 2020 même si les 18 premières triplettes, qui regroupent à la rentrée 2020 80 % des élèves de première générale sont exactement les mêmes qu’en 2019".

En terminale, où les élèves doivent choisir deux enseignements de spécialité, "les quinze premières doublettes regroupent près de 90 % des élèves". Les doublettes "scientifiques" combinant mathématiques et/ou physique-chimie et/ou SVT regroupent 40 % des élèves. Les doublettes rappelant l'ancienne série ES, combinant HGGSP (histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques) et  SES ou mathématiques et SES rassemblent 22 % des élèves, 28% si on ajoute les élèves qui ont choisi langues vivantes et SES. Près de 8 % des élèves de terminale ont choisi des doublettes qui rappellent l'ancienne série L (Histoire-géographie, langues ou Histoire-géographie et humanités, littérature et philosophie). "Certains élèves ont fait des choix qui ne correspondent à aucune des séries du baccalauréat avant réforme : par exemple environ 11 000 élèves ont choisi d’étudier les SES et les SVT ou 5 000 autres ont choisi l’histoire-géographie et les SVT."

L'enseignement de spécialité "Mathématiques" a été choisi par 41 % des élèves de terminale, "Physique-chimie" par 34 % d'entre eux, "Sciences économiques et sociales" par 33 %, "Sciences de la vie et de la Terre" par 27 %, "Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques" par 26,5 %, "Langues, littératures et cultures étrangères et régionales" par 18 %, "Humanités, littérature et philosophie" par 9 %, "Numérique et sciences informatiques" par 4 %, "Arts plastiques" par 3 %, "Sciences de l'ingénieur et sciences physiques" par 2%. Viennent ensuite, à moins de 1 % "Cinéma-audiovisuel", Théâtre, "Histoire des arts", Musique", Danse, Latin (1 ‰, 409 élèves). Le Grec ancien n'a été choisi que par 119 élèves.

La DEPP relève aussi le caractère fortement genré des choix. "Seulement 13 % des élèves suivant la spécialité numérique et sciences informatiques (NSI) ou la spécialité sciences de l’ingénieur (SI) sont des filles (...). Inversement, les garçons sont sous-représentés en grec (14 %), 'humanités, littérature et philosophie' (20 %), latin (24 %) et langues et cultures étrangères ou régionales (28 %).

Elle souligne également le poids des catégories sociales. Les élèves d’origine très favorisée sont surreprésentés dans les spécialités mathématiques, physique-chimie ou dans la doublette "HGGSP et mathématiques". Inversement, deux spécialités ont attiré plus d’élèves d’origine défavorisée que les autres : humanités et LLCER.

La note d'information "À la rentrée 2020, les élèves de terminale précisent leur choix de parcours" ici

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