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L'oral du "bac français" encore modifié (exclusif, EN CLAIR) (dépêche complétée de la réponse du ministère)

Paru dans Scolaire le lundi 16 novembre 2020.

Selon les informations recueillies par ToutEduc auprès du collectif "Lettres vives", les IA-IPR (les inspecteurs pédagogiques régionaux) de plusieurs académies ont adressé ces jours-ci aux professeurs de lettres ce message : "L'Inspection générale nous a informés qu'un arbitrage juridique a été rendu concernant la possibilité du candidat d'apporter l’œuvre choisie pour la seconde partie de l'oral des EAF : du fait des risques de fraude, le candidat ne peut disposer, pour la première comme pour la deuxième partie de l’oral, que des documents mentionnés dans le texte réglementaire, à l’exclusion de tout ouvrage. Les arguments pédagogiques ont été présentés mais la question est désormais tranchée : le candidat n'est pas autorisé à se présenter à l'oral avec l'ouvrage qu'il a choisi de présenter."

Interrogé par ToutEduc, le ministère cite la note de service du 18 avril 2019, qui définit les modalités générales de l’épreuve anticipée de français à partir de la session 2021 du baccalauréat (donc depuis juin 2020). L’épreuve orale comprend deux parties, et la seconde est la présentation d’une œuvre choisie par le candidat "parmi celles qui ont été étudiées en classe ou proposées par l'enseignant au titre des lectures cursives obligatoires, et entretien avec l’examinateur".

Le ministère fait également référence à un courrier qui avait été adressé dans un premier temps aux IA-IPR par le doyen du groupe des lettres de l’Inspection générale : "nous recommandons que les candidats puissent s’appuyer lors de leur prestation sur le livre qu’ils ont retenu et dont le titre figure sur le descriptif. Nous vous invitons à communiquer sur cette possibilité (et cette forte invitation) de sorte que les candidats soient nombreux à en disposer, mais qu’on ne puisse invalider l’épreuve si le candidat venait sans son livre."

Mais interrogé une seconde foix par ToutEduc, le ministère indique que, "à la suite d’échanges entre l’inspection générale et la DGESCO, il a été décidé que les candidats ne disposeraient pas de l’ouvrage dont ils parleront lors de la seconde partie de l’épreuve. Telle qu’elle est composée, la seconde partie de l’EAF oral n’appelle pas l’utilisation et la manipulation de l’œuvre choisie par le candidat. Ce dernier, qui aura étudié et travaillé cette œuvre au cours de l’année scolaire, qui aura choisi de la présenter, peut tout à fait rendre compte de sa lecture personnelle, restituer en l’analysant son expérience de lecture sans se référer directement au texte de l’œuvre. En outre, l’entretien qui suit sa présentation n’a pas vocation à examiner un extrait spécifique de l’œuvre mais bien plutôt à inviter le candidat à approfondir sa réflexion et à justifier les motifs de son choix. Enfin, pour des raisons bien compréhensibles de prévention des éventuelles fraudes, il  convient d’éviter le recours à un ouvrage personnel en situation d’examen."

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