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Les nouvelles modalités d'organisation des épreuves du baccalauréat au BO spécial du 31 juillet

Paru dans Scolaire le dimanche 02 août 2020.

Ce sont 15 notes de service, auxquelles s'ajoutent 2 arrêtés, qui ont été publiées dans le Bulletin officiel (BO) spécial n°6 paru ce vendredi 31 juillet 2020. Ces notes, qui ont été adressées aux recteurs d'académie, aux vice-recteurs, au directeur du Siec (Service interacadémique des examens et concours) d'Île-de-France, aux inspecteurs pédagogiques régionaux, aux inspecteurs de l'éducation nationale, aux chefs d'établissement, aux professeurs et formateurs, précisent les nouvelles modalités d'organisation de toutes les épreuves des baccalauréats général et technologique, dont celles des E3C (épreuves communes de contrôle continu) devenues évaluations communes par décret du même jour, et celles qui des épreuves anticipées.

Parmi les principales modifications figurent la latitude plus importante donnée aux établissements dans le calendrier des évaluations communes et la diminution du nombre d'oeuvres minimum à étudier pour l'épreuve orale anticipée de français.

Plus de latitude laissée au "local" pour organiser dans le temps les évaluations communes

Ces notes apportent en effet surtout des modifications à l'organisation des évaluations communes. Celles-ci, qui se répartissent en deux séries d'évaluations en classe de première et en une troisième série en classe de terminale, relèvent toujours de chaque établissement scolaire, mais les chefs d'établissements, qui en déterminent les modalités, ont davantage de latitude sur le calendrier de passation, fixé après consultation du conseil pédagogique et délibération du conseil d'administration. Ainsi, précise la note, notamment pour la première série d'évaluations communes, prévue au cours du deuxième trimestre de l'année de première, comme pour celles du troisième trimestre, "les établissements ont toute latitude pour décider de les programmer dans les dernières semaines du trimestre, afin de permettre aux élèves de disposer du temps nécessaire à l'acquisition des savoirs et compétences visés".

La note stipule également que l'organisation de ces évaluations se fait, "dans la mesure du possible, dans le cadre des emplois du temps normaux des élèves", et que leur durée, pour éviter la banalisation d'un ou plusieurs jours pour les organiser, est "fixée à deux heures au maximum" pour "tenir compte de la durée usuelle des créneaux de cours dans les établissements".

Enfin, elles peuvent être organisées à des moments différents (jours, semaines) et plusieurs établissements scolaires peuvent organiser en commun tout ou partie de ces évaluations.

Une seule commission d'harmonisation des notes des évaluations communes en fin d'année

La note encadre aussi les corrections. Elle précise que "les évaluations communes écrites comme orales sont corrigées sous couvert de l'anonymat de l'élève et par un professeur qui n'est pas celui de l'élève durant l'année en cours" et pérennise le principe instauré cette année d'une unique commission d'harmonisation des notes des évaluations communes qui "se réunit à la fin de chaque année scolaire du cycle terminal". Une modalité d'organisation qui "doit permettre aux établissements de programmer la tenue de la première série d'évaluations communes à une date favorable aux apprentissages", même si, en raison du bac, la note fixe le délai maximum de la tenue de cette commission "avant la fin du mois de juin, à une date permettant la transmission des notes harmonisées au jury du baccalauréat".

Elle est présidée par le recteur d'académie (ou le représentant qu'il désigne), recteur qui nomme, pour la composer, des inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux et des enseignants de l'enseignement public ou privé.

Concernant les évaluations communes, la note apporte aussi une précision importante en spécifiant que la copie portant les corrections et appréciations doit être restituée au candidat "dès sa correction, pendant son cursus, sans attendre la tenue de la commission d'harmonisation en fin d'année, afin de lui permettre de tirer le bénéfice de cette évaluation au cours de sa formation".

Moins d'oeuvres à étudier pour l'épreuve orale de français

Une autre note de service porte sur les épreuves anticipées obligatoires et l'épreuve orale de contrôle de français. Elle abroge et remplace la note de service 2019-042 du 18 avril 2019 relative aux épreuves anticipées obligatoires et à l'épreuve orale de contrôle de français.

Durées, coefficients et type de travaux demandés à l'écrit pour le bac général comme pour le bac technologique restent inchangés. Mêmes durée et coefficients pour l'épreuve orale, mais la nouvelle note apporte des modifications concernant le programme d'oeuvres, sur lequel les candidats peuvent être interrogés dans la première partie de l'épreuve. Elle diminue en effet le nombre d'oeuvres minimum que le candidat aura dû aborder : pour le baccalauréat général, cette jauge passe d' "au moins six textes susceptibles de donner lieu à une interrogation (3 extraits au minimum pour chaque œuvre, 3 extraits pour le parcours associé)" à "au moins cinq textes susceptibles de donner lieu à une interrogation (3 extraits au minimum pour chaque œuvre, 2 extraits au minimum pour le parcours associé)" ; pour le baccalauréat technologique, le nombre minimum attendu passe d' "au moins quatre textes susceptibles de donner lieu à une interrogation (2 extraits au minimum pour chaque œuvre, 2 extraits pour le parcours associé)" à "au moins trois textes susceptibles de donner lieu à une interrogation (2 extraits au minimum pour chaque œuvre, 1 extrait au minimum pour le parcours associé)".

La note précise aussi que si la question de grammaire désormais intégrée à l'épreuve de français doit faire appel à des notions rencontrées en seconde, donc "connues et mobilisables", celles-ci "ne peuvent cependant pas constituer un ressort essentiel de la question posée au candidat".

L'épreuve de l'enseignement de spécialité "Langues, littératures et cultures étrangères et régionales" raccourcie

Enfin, le BO signale la modification, pour le baccalauréat général, de la durée de l'épreuve terminale de l'enseignement de spécialité "Langues, littératures et cultures étrangères et régionales", qui passe de 4 heures à 3 heures 30 minutes, ainsi que celles introduites par arrêté au programme d'enseignement scientifique de la classe de première de la voie générale. Les enseignants ne doivent plus "satisfaire aux objectifs de formation générale en traitant les contenus de chaque thème" mais "en traitant les contenus d'au moins trois thèmes". De même, concernant les objectifs thématiques, alors qu'il était demandé que dans chaque thème, la manière d'aborder les attendus "fasse une place à au moins l'un des items" qui étaient listés dans l'annexe, désormais l'enseignant est invité à faire une place "à au moins l'un des items de cette liste".

Le BO spécial n°6 du 31 juillet 2020 ici

Camille Pons

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