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Emploi des jeunes : vers une prime à l'embauche et l'allègement des charges pour les entreprises qui en embaucheront ? (G. Attal)

Paru dans Scolaire, Orientation le jeudi 14 mai 2020.

Alors que des aides d'urgence ont été actées début mai pour les jeunes les plus précaires et modestes pour faire face à la crise, le secrétaire d'État auprès du ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse et le ministre de l'Économie et des Finances travaillent également sur des dispositifs qui doivent sécuriser l'emploi des jeunes. C'est ce qu'a annoncé, ce mercredi 13 mai 2020, Gabriel Attal, aux sénateurs de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication qui l'auditionnait sur les conséquences de la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19 sur les politiques publiques en matière de jeunesse et de vie associative (lire ici). L'emploi des jeunes, a-t-il déclaré, est une préoccupation importante, car ce sont eux qui risquent d'être "les premières victimes" de la crise. Parmi les pistes travaillées actuellement avec Bruno Le Maire, figurent celles d'une prime à l'embauche et de l'allègement des charges qui pourront être proposées aux entreprises qui embaucheraient des jeunes.

En revanche, le secrétaire d'État s'est déclaré non favorable à un RSA pour les jeunes. Pour lui, la priorité, c'est de "garantir pour tous les jeunes une formation et un emploi", le Plan d'investissement Compétences (PIC) et le développement des prépa-apprentissage, financées par ce plan, et qui doivent "permettre "des jeunes, aujourd'hui insuffisamment préparés, de réussir leur entrée en apprentissage", allant "dans ce sens".

200 euros d'aide exceptionnelle aux jeunes les plus précaires et modestes à partir de début juin

Durant cette audition, Gabriel Attal a également fait le point sur les aides d'urgence qui ont été actées par l'État pour soutenir les jeunes les plus précaires de 18 à 25 ans qui ont perdu un job durant le confinement, n'ont pas eu accès aux restos U, n'ont pu "se retourner vers la solidarité familiale", comme ceux venus des territoires ultra-marins... : ce sont 200 euros d'aide d'urgence, annoncés le 4 mai dernier par le Premier ministre devant le Sénat, qui seront versés à 800 000 d'entre eux, début juin aux étudiants ayant perdu leur travail ou leur stage et aux étudiants ultramarins isolés qui n'ont pas pu rentrer chez eux, mi-juin aux jeunes de moins de 25 ans, précaires ou modestes, qui touchent les aides pour les logements (APL). Cette aide peut être d'ores et déjà demandée sur la plateforme www.etudiant.gouv.fr.

Le secrétaire d'État indique que 350 000 jeunes de plus sont également concernés indirectement via les aides exceptionnelles qui doivent être versées aux ménages modestes pour un total de 1,2 million d'euros. Plus de 4 millions de ménages modestes bénéficiaires du RSA (Revenu de solidarité active), de l'ASS (Allocation de solidarité spécifique) ou des aides au logement doivent toucher cette aide le 15 mai.

Camille Pons

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