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Réouverture : Les mises en garde de l'Académie des sciences, les conditions de la PEEP, celles des personnels d'administration (A & I) et des enseignants du privé sous contrat (SNEP - UNSA)

Paru dans Scolaire le mardi 28 avril 2020.

Après l’Académie de médecine et le Conseil scientifique, l’Académie des sciences publie ses mises en garde. Les quelques semaines du déconfinement "seront extrêmement critiques pour contrôler le risque d’un rebond épidémique" et "l’accueil des scolaires ne saurait résulter d’une obligation légale" puisqu'il sera "difficile d’apporter la preuve d’une parfaite satisfaction des conditions sanitaires dans chaque contexte" et que" des conflits et recours seraient alors handicapants pour l’avenir". Mais la communauté scientifique peut être mobilisée cet été pour soutenir les enseignants qui seront volontaires pour aider les élèves les plus en difficulté, ceux dont la situation "demandera tout au long de l’été un effort de solidarité éducative". L’Académie, favorable au traçage, estime qu'il peut être expliqué aux élèves, "au moins au lycée", avec l'appui de l’Académie et de l'INRIA.

Pour leur part, les parents de la PEEP attirent l’attention du ministère de l’Education nationale et des collectivités territoriales concernées "sur les prérequis" : alignement des emplois du temps des fratries "lors de la création des demi-groupes" dans les écoles primaires tandis que "dans les collèges et lycées", il faut "limiter les mouvements d’élèves en leur assignant des salles fixes, tandis que ce sont les enseignants qui changent de salles". Outre le respect des règles sanitaires dans les transports, pour la restauration, les accueils périscolaires, il faudra "permettre aux élèves qui poursuivent le confinement de suivre (...) les cours prodigués dans les établissements", et les accompagner dans leur démarche d’orientation. Les élèves devront de plus bénéficier "de l’accompagnement des psychologues de l’Education nationale ou du RASED"... (L'ensemble du document ici)

Pour leur part, les personnels UNSA d'administration et d'intendance estiment qu'ils ne seront "pas en mesure d’accueillir à la fois les élèves dans des conditions sanitaires acceptables et de gérer la restauration et l’internat, même à effectif réduit". Ils demandent à être dégagés "de toute responsabilité en cas de contamination" et refusent de remplir d'autres missions que celles correspondant à leurs statuts, de jouer les "supplétifs du système éducatif".

Selon une enquête menée par le SNEP-UNSA auprès de quelque 5 000 enseignants du privé sous contrat, 85 % d'entre eux estiment nécessaire de continuer à travailler à distance, contre 13 % qui ne pensent pas qu'un retour devant les élèves est risqué. "Seuls 8 % des répondants estiment que leurs élèves pourraient respecter la consigne de distanciation physique", ils ne sont que 10 % parmi les enseignants d'EPS à estimer disposer de vestiaires conformes, 11% en écoles à disposer de salles de sieste conformes, et 19 % à disposer de salles de motricité conformes (ici).

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