Emmanuel Macron évoque surtout la protection de l’enfance au trentenaire de la CIDE à l’Unesco
Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire, Culture, Justice le mercredi 20 novembre 2019.
Emmanuel Macron venu célébrer le trentenaire de la CIDE au siège de l’Unesco à Paris, en présence notamment de la directrice générale de l’organisation internationale de l’ONU et de Jacques Toubon Défenseur des droits, a notamment indiqué qu'il demandait au secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance de parvenir en 2020 à une "nouvelle déclaration politique internationale pour protéger les enfants contre le cyber-harcèlement" et il a annoncé la tenue "d’une réunion de chantier pour faire le point sur les droits de l'enfant, à l’Elysée, le 26 janvier, jour anniversaire de la signature de la CIDE", le 20 novembre étant le jour de son entrée en vigueur.
Le président a par ailleurs passé en revue la politique menée par son gouvernement dans le domaine de l'édudcation, qu'il s'agisse du dédoublement des classes de CP et CE1, de l'accompagnement des élèves en situation de handicap, ou de l'abaissement à 3 ans de l'obligation d'instruction. Il évoque de plus la commission Cyrulnik sur les 1000 premiers jours de la vie et l’introduction au code pénal de l’infraction pénale de consultation d’images pédo-pornographiques alors que 400 personnes dans ce cas étaient identifiées chaque année sans pouvoir être inscrites dans le fichier des agressions sexuelles. "Toutes les personnes, dirigeants de crèches, de clubs sportifs, d’écoles, d’associations devront consulter ce fichier lors d’une embauche", ajoute-t-il, précisant qu'après l’exécution de peine, la personne inscrite ne doit pas pouvoir se réinsérer dans les milieux concernés. Par ailleurs, le président de la république annonce l’obligation qui va être faite à tous les sites pornographiques d’un contrôle parental par défaut , et en cas de résistance des responsables à ce contrôle, "nous passerons une loi pour le contrôle parental automatique dans les 6 mois".
Michel Delacbair