Service minimum, maximum de risques?
Paru dans Petite enfance, Scolaire le lundi 05 janvier 2009.
Le site ActuaLitté nous signale qu'une peine de 1000 euros d'amende avec sursis a été retenue à l'encontre d'une mère ayant agressé la directrice d'une école maternelle de Nîmes qui refusait d'accueillir son enfant, alors que le service minimum était en place pour cause de grève à l'Education nationale. "Selon les conditions posées par l'école, seuls les enfants dont les parents sont actifs ou dans le cadre d'une cellule monoparentale étaient acceptés", précise l'article.
En dehors de l'agression, évidemment condamnable, cet incident soulève la délicate question des critères de l'accueil en cas de service minimum. Comment faire pour ne pas susciter un sentiment d'injustice, justifié ou non, chez certains parents? Comment faire pour que les enfants concernés ne se sentent pas rejetés par l'école? Comment faire pour que les personnels présents ne deviennent pas le défouloir des parents qui s'opposent à la grève?