Appel à la grève du 17 juin : les positions du SNETAP, d'A&I-UNSA, du SGL, de l'APSES et de Lettres vives (en bref)
Paru dans Scolaire le jeudi 13 juin 2019.
Le SNETAP-FSU appelle tous les personnels de l'enseignement agricole public, enseignants, vie scolaire, AESH, infirmiers, administratifs, "à refuser" les convocations pour la surveillance des examens.
L'UNSA ne s'associe pas à l'appel à la grève mais le syndicat de l'administration A&I dénonce "l'initiative prise par certains recteurs et DASEN, parfois de manière cavalière, de demander à nos collègues administratifs des services académiques voire des établissements scolaires de pallier l'absence de surveillants à l’occasion des épreuves". La fédération rappelle que "la surveillance du bac ne relève pas des missions statutaires des personnels administratifs" et que "seul le préfet (...) a le pouvoir de réquisition". Il "exige" que le recours à des personnels administratifs pour des missions de surveillance "se fasse sur le fondement du volontariat", avec "un ordre de mission" et "une compensation indemnitaire spécifique".
Pour leur part, les lycéens du SGL trouvent "inquiétante" la décision de plusieurs organisations d'appeler à la grève et à empêcher le bon déroulement des épreuves du baccalauréat. Même si ils sont "dans la totale compréhension de leurs revendications", ils estiment que les enseignants "se trompent de cible" (ici).
A noter encore que l'APSES (Association des professeurs de sciences économiques et sociales) appelle à la grève le 17 juin, tout comme le collectifs "Lettres vives" (professeurs de lettres).