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La promotion de la syllabique par J-M Blanquer et S Dehaene a l'assentiment du GRDS

Paru dans Scolaire le vendredi 24 mai 2019.

"On ne va pas s’en plaindre." L'équipe du GRDS a publié, hier 23 mai, un long "papier" dans lequel le Groupe de recherches sur la démocratisation scolaire, très critique par ailleurs de la politique de Jean-Michel Blanquer, évoque "deux points sur lesquels la politique du ministre a rencontré (son) assentiment. Il s’agit de l’objectif d’approcher les 100% d’élèves lecteurs à la fin du CP ; et du moyen d’atteindre cet objectif, à savoir la mise en œuvre des préconisations de la méthode syllabique."

"Nos convictions concernant l’efficacité supérieure des apprentissages syllabiques sont anciennes", rappelle l'équipe qui cite notamment trois ouvrages, Apprendre à lire. La querelle des méthodes (Gallimard, 2007), de Geneviève Krick, Janine Reichstadt, Jean-Pierre Terrail, Apprendre à lire. L’enjeu de la syllabique (L’Harmattan, 2012) de Janine Reichstadt, et Enseigner efficacement la lecture (Odile Jacob, 2015) de Jérôme Deauvieau, Janine Reichstadt, Jean-Pierre Terrail. 

Pour les auteurs, "instaurer Dehaene en référent scientifique de préconisations pédagogiques, c’est porter un rude coup au monopole de la parole légitime détenu jusque-là, et depuis de longues décennies, par les experts en place". De plus, "l’étude des processus d’apprentissage appuyée par l’imagerie cérébrale amène Dehaene à soutenir que les jeunes enfants sont 'de formidables petites machines à apprendre', étayant ainsi le principe de l’éducabilité universelle".

Ils ajoutent que seule "l’épreuve des faits" peut convaincre "un corps enseignant bousculé dans sa culture professionnelle et ses habitudes de travail", ce qui suppose d' "évaluer l’efficacité relative des types de conduite des apprentissages, des manuels, du nombre d’élèves par classe", une entreprise qui "reste à mener à bien" et qui doit l'être "en garantissant l’anonymat des enseignants et en concertation avec leurs organisations".

Mais si le GRDS est satisfait de cette convergence de vues, il n'en perd pas moins de vue son analyse du "fonctionnement de l’école unique", dont il considère qu'il est "incompatible avec une réelle démocratisation de l’école", laquelle "exige que soit aboli le principe de la mise en concurrence généralisée des élèves".

Le site du GRDS ici

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