Archives » Actualité

ToutEduc met à la disposition de tous les internautes certains articles récents, les tribunes, et tous les articles publiés depuis plus d'un an...

"Loi Blanquer", fonction publique, Parcoursup, enseignement agricole, salaires, postes... Panorama de l'actualité syndicale

Paru dans Scolaire, Orientation le mardi 21 mai 2019.

Confiance.  Après l'examen du projet de loi "pour une école de la confiance", le SE considère que, "malgré le retrait des EPLESF" (établissements publics locaux d'enseignement des savoirs fondamentaux), le texte "présente des dispositions inacceptables". Le syndicat UNSA des enseignants redoute que le Gouvernement ne soit tenté, à l'occasion de la CMP (commission mixte paritaire) de "céder sur de nombreux points pour éviter le retour du projet de loi en deuxième lecture, ce qui allongerait de plusieurs mois les travaux et compromettrait sa mise en œuvre à la rentrée 2019".

De son côté, le SNUIPP ironise : "Plusieurs ajouts, modifications ou amendements apportés par le Sénat à cette loi pourraient presque faire passer Jean-Michel Blanquer pour un progressiste." Le syndicat FSU du 1er degré dénonce des dispositions "particulièrement dangereuses pour l’école et les personnels" et considère que "la mobilisation des enseignantes et des enseignants des écoles est donc toujours à l’ordre du jour".

Pour sa part, l'association des maires des grandes villes "est satisfaite" se dit satisfaite "de la clarification" apportée par le gouvernement sur des écoles maternelles publiques mais également privées. Jean-Michel Blanquer a assuré à Jean-Luc Moudenc, président de France urbaine, "que l'Etat compenserait ces surcoûts".

Obligations de service. Le SNALC s'inquiète d'un amendement gouvernemental adopté hier 20 mai à l'Assemblée nationale lors de l'examen de la loi "transformation de la fonction publique" qui rappelle que "la durée du travail effectif des agents de l’État" est fixée à 1 607 heures, "sans préjudice des dispositions statutaires fixant les obligations de service pour les personnels enseignants et de la recherche". Le syndicat des lycées et collèges voudrait que le texte fasse explicitement référence aux "obligations de service hebdomadaires" des enseignants qui pourraient passer sinon "sous le régime général de l'annualisation".

Parcoursup. Après le "loupé" qui a provoqué l'envoi à 67 000 candidats sur la plateforme Parcoursup (7,5% des inscrits) de propositions d’admission aussitôt retirées, le SNPDEN attend "des éclaircissements". Le syndicat UNSA des personnels de direction considère que les explications ministérielles, évoquant "un bug" et "des erreurs humaines", "laissent planer encore trop de doutes et de questions". Après "une analyse complète de ces dysfonctionnements", il faudra "clarifier les responsabilités des différents opérateurs de PARCOURSUP (centrale, rectorats, établissements)".

Agricole. Le syndicat FSU de l'enseignement agricole public fait, "une nouvelle fois", "le constat d'un mécontentement grandissant des personnels face aux réformes éducatives" et aux baisses de moyens annoncées. Il revient au ministère "de prendre la pleine mesure de (ses) responsabilités à l'égard d'un système éducatif aussi original que fragile". Le syndicat appelle à poursuivre "les actions engagées dans plus de 50 établissements agricoles et maritimes publics" (ici).

La FEP-CFDT annonce pour sa part que "les enseignants des établissements agricoles privés seront mobilisés le mercredi 22 mai". Ils réclament des mesures de reclassement pour quelque 1 500 enseignants (sur 4 800) "classés en catégorie 3, rémunérés 1280 € net la première année, 2100€  "après 25 années de carrière". "Puisque c’est la direction du budget qui oriente les choix politiques du ministre, la fédération CFDT de l'enseignement privé manifestera devant le ministère de l’économie et des finances à Paris.

Salaires. Le SNUIPP publie une lettre ouverte au ministre de l'Education nationale qui a annoncé sa volonté "de porter le salaire de début de carrière porté à 2 000 € pour tous les professeurs". Il lui demande "de ne pas en rester aux annonces" et de présenter le calendrier de cette augmentation salariale alors que "la perte d’attractivité du métier est de plus en plus prégnante".

Postes. Le SE-UNSA a également écrit au ministre après l'annonce par le président de la République de "la limitation à 24 élèves en grande section, CP et CE1 et (de) l’extension à la grande-section du dédoublement en éducation prioritaire d’ici la fin du quinquennat", ce qui suppose "l’ouverture de 9 000 à 11 000 classes". Le syndicat craint un "redéploiement depuis le second degré vers le premier degré ainsi qu'à l’intérieur même des écoles" et il attend "un plan pluriannuel de recrutements".

Professionnel. Le SNUEP estime que Muriel Pénicaud, Jean-Michel Blanquer et l'Institut Montaigne jettent "le discrédit sur les lycées professionnels pour mieux les démolir". Le syndicat FSU dénonce des "déclarations mensongères" sur leur financement et leurs résultats et rappelle que "les lycées professionnels amènent davantage de jeunes aux diplômes" que l'apprentissage.

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →