Archives » Actualité

ToutEduc met à la disposition de tous les internautes certains articles récents, les tribunes, et tous les articles publiés depuis plus d'un an...

Les associations partenaires de l'école demandent à être davantage associées à la politique éducative

Paru dans Scolaire, Périscolaire le mardi 19 mars 2019.

Reçu ce 19 mars pour la seconde fois depuis sa prise de fonction par Jean-Michel Blanquer, le CAPE a eu le sentiment d'être entendu et le ministre de l'Education nationale, qui a "repéré des points de convergence sur le fond" a souhaité prolonger la rencontre par un entretien avec son entourage dans les semaines à venir, notamment sur la question des "colos", mais aussi des internats et des classes de découverte. 

Jean-Luc Cazaillon, qui, au nom des CEMEA, assure la présidence du "Collectif des associations partenaires de l'école publique", fait notamment valoir que les mouvements qu'il représente "ne sont pas associés, pas mobilisés" alors qu'ils étaient "au coeur" de la relation entre l'Etat, les collectivités, les écoles et établissements scolaires, les usagers, notamment pour la réforme des rythmes scolaires. "Aujourd'hui, c'est le grand vide. On souffre de la faiblesse du travail partagé." Or des mutations profondes sont en cours, du fait de la loi NOTRe, de la mise en oeuvre encore balbutiante de pôles éducatifs réunissant les services de Jeunesse & Sports et de l'Education nationale, de la perspective avec la loi "pour une école de la confiance" qu'ouvrent les EPLESF (établissements publics locaux d'enseignement des savoirs fondamentaux" ou du projet de "cités éducatives". Ces bouleversements supposent que soient posées les questions de gouvernance.

Le CAPE n'a d'ailleurs pas d'opposition de fond sur des projets qui mettent en jeu un continuum de l'action éducative, et constitue pour le ministre "un interlocuteur potentiel", notamment pour aider les nouveaux établissements des savoirs fondamentaux à s'ouvrir vers des horizons culturellement plus larges. J-L Cazaillon ajoute, ce qui surprend le ministre, que "le plan mercredi" est perçu sur le terrain comme un dispositif, alors que les PEDT, même s'ils n'étaient pas toujours de très bonne qualité, apparaissaient comme "des leviers du changement". Le collectif évoque aussi la question de l'école inclusive, dont l'enjeu doit dépasser l'accueil des enfants en situation de handicap.

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →