Lycées : l'enseignement de spécialité "humanités, littérature, philosophie", l'option "mathématiques complémentaires"
Paru dans Scolaire le mardi 19 mars 2019.
"Humanités Littérature et Philosophie". Selon les informations recueillies par ToutEduc auprès du collectif "Lettres vives" et de l'AFEF, Souâd Ayada, présidente du CSP, a présenté, vendredi 15 mars, le projet de programme de l'enseignement de spécialité "Humanités Littérature et Philosophie" pour la classe de terminale. Il s'agirait d'un enseignement "nouveau", mais le sujet d'examen devrait comporter deux exercices, un commentaire de texte et un "essai", ce terme remplaçant celui de dissertation, le commentaire pouvant être littéraire et l'essai philosophique ou l'inverse. Le débat qui s'en est suivi a notamment porté sur le maintien de la distinction entre philosophie et littérature, qui a notamment reçu le soutien de l'association SOPPHI (la société des professeurs de philosophie) tandis que l'autre association de professeurs de philosophie, l'ACIREPH défendait, avec l'APLAES (les professeurs de langues anciennes de l'enseignement supérieur) et l'AFEF (les enseignants de français) l'interdisciplinarité. Pour l'AFEF, croiser deux disciplines pour en former une troisième supposerait des transformations de la forme scolaire tandis que la séparation des deux disciplines favoriserait "l'enseignement frontal". L'un des participants a eu le sentiment que le CSP attendait de cette rencontre moins des contributions que des informations lui permettant d' "anticiper les prochaines attaques". Il a également eu le sentiment que le CSP ne travaillait pas avec la DGESCO (direction générale de l'enseignement scolaire). Les programmes définitifs devraient être publiés après le 15 juillet.
Mathématiques. Les parents d'élèves de la PEEP demandent au ministère d'apporter rapidement des réponses aux questions qu'ils se posent pour faire le choix d'un enseignement de spécialité. L'option "Mathématiques complémentaires" sera-t-elle ouverte dans l’ensemble des lycées ? Son accès "sera-t-il garanti aux élèves n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité 'mathématiques' en classe de première", et qui "se destinent aux sciences sociales, par exemple" ? Il leur semble "important de pouvoir informer précisément et rapidement les familles à l’heure des conseils de classe de seconde, déterminants pour l’orientation des élèves".